Journal d'investigation en ligne
Dossier
par Jacques Duplessy, Aurélien Clément, Antoine Champagne - kitetoa

Nous avons interrogé le fabricant suisse du LBD

La France fait bien n'importe quoi avec cette arme

Il faut bien l'avouer, nous étions un peu seuls en janvier 2019 lorsque nous avancions que les blessés à la tête par les forces de l'ordre ne l'étaient pas par hasard. Un an après nous revenons sur ce sujet avec un entretien qui confirme nos hypothèses.

Un journaliste de Reflets dans le viseur EOTech à 25 mètres - © Reflets
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C'était le mardi 8 janvier dernier. Il y a pratiquement un an. Une photo de Franck, 20 ans, ouvrait notre premier article titré : Les blessés éborgnés par les forces de l'ordre ne le sont pas par accident : le LBD 40 doit être retiré de la liste des armes de maintien de l'ordre. Franck a perdu un oeil à l'Arc de triomphe le 1er décembre 2018 alors qu'il était en train de rassurer sa mère au téléphone. Le 25 janvier, nous allions plus loin avec un deuxième article titré Le fabricant du LBD 40 sur un volcan : c'est pas moi c'est l'autre....

Dans ces deux articles, nous expliquions que contrairement aux premiers arguments des forces de l'ordre, le LBD est une arme très précise. L'excuse du mouvement de foule, des viseurs déréglés, des "tirs réflexe", ne tiennent pas. Il faut dire qu'à l'époque, il était presque "possible" d'avancer des "excuses" pour ces blessés. Selon le discours officiel, il s'agissait de "factieux", "d'extrémistes de droite", de personnes "haineuses", de "séditieux" fomentant une "insurrection". "Une foule haineuse", selon les propres mots d'Emmanuel Macron lors de ses voeux de décembre 2018... Habillés pour l'hiver, les gilets jaunes, ces "révolutionnaires haineux", n'allaient pas venir se plaindre pour quelques blessés... On ne fait pas une révolution sans casser des oeufs... C'est...

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