Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking
Reflets poursuivi par Altice : la liberté d'informer menacée
Le groupe de Patrick Drahi tente de contourner le droit de la presse.
Altice a des milliards, nous avons un site Web. Aidez-nous à défendre la liberté de la presse.
Changement de tactique pour les forces de l'ordre ce samedi 9 février, pour l'Acte XIII. Alors que les précédentes manifestations se déroulaient sans présence policière visible, un cordon de forces de l'ordre s'est installé devant le début de manifestation quelques centaines de mètres après le départ, juste après le passage avenue Montaigne. Les forces de l'ordre marchaient à reculons pendant que la manifestation avançait. Cela n'a pas manqué, des affrontements ont démarré aussitôt et des lacrymos ont été envoyés. C'est dans ce contexte déjà tendu que la manifestation est arrivée devant l'Assemblée Nationale.
Les échanges de projectiles et de grenades lacrymogènes se sont poursuivis devant l'Assemblée. Un manifestant a semble-t-il ramassé une grenade et à été gravement blessé à la main et à l'oeil. Les pompiers de l'Assemblée l'ont pris en charge.
C'est en filmant les secours sur cette blessure que Florent Marcie, un journaliste qui a couvert tous les terrains de guerre possible et qui a lui-même été blessé pour la première fois de sa vie par un tir de LBD devant le musée d'Orsay, a perdu son robot. Ce robot intervient sur son film en cours. Il échange avec les humains. Il a par exemple discuté avec les habitants de Raqqa en Syrie. Plus récemment, avec des gilets jaunes ou des forces de l'ordre. Bref, si quelqu'un a ramassé un robot à l'Assemblée, merci de nous écrire, on vous mettra en contact avec son propriétaire à qui il manque beaucoup.
La tactique du cordon marchant à reculons face à la manifestation a rapidement été abandonnée et le cortège a repris tranquillement sa route.
A l'inverse des manifestations précédentes, de très nombreux individus (black blocs ?) se sont infiltré dans le cortège et ont dévasté toutes les devantures de banques, du mobilier urbain, quelques cafés, des voitures.
La manifestation ne s'est pas arrêtée au Champ de Mars comme cela avait été évoqué. Elle a continué vers Trocadéro, puis à nouveau vers les Champs Elysées. Mais les forces de l'ordre ont dispersé le cortège avant qu'il ne parvienne à rejoindre l'avenue des Champs.