Journal d'investigation en ligne

Société

Atos-Amesys S01E02 : à la recherche de l'éthique perdue

Cher Thierry Breton, quelque chose a manifestement dysfonctionné au sein du service de communication d'Atos. Notre article n'a semble-t-il pas été glissé dans votre revue de presse quotidienne ce matin puisque vous n'avez pas pris contact avec nos experts en communication digitale numérique. C'est dommage. Nous évoquions les problèmes qui pourraient se poser à Atos en termes d'image si l'instruction en cours contre Amesys (que vous avez rachetée via votre absorption de Bull) venait à faire Paf!

par Antoine Champagne - kitetoa

Thierry Breton, nous avons une idée pour Atos et ses lanceurs d'alerte

Photo : Marc Bertrand (via agence REA) — http://www.marcbertrand.com/ Reflets souhaite modestement s'inviter dans le débat malheureusement un peu confidentiel qui s'est engagé entre Atos et la Lettre A. Cette dernière a publié des articles critiquant le manque de protection des lanceurs d'alerte au sein d'Atos, tandis que la SSII répond a coups de communiqué que si, les lanceurs d'alerte sont une composante bien prise en compte et qu'ils sont protégés. C'est beau.

par Antoine Champagne - kitetoa

Réponse à Kamel Daoud : l’islam rigoriste n’a rien à envier à notre culture pornographique

Pointer du doigt les travers d’une société, et plus largement ceux d’une culture, voire d’une civilisation n’est pas sans risques. Ni sans conséquences. Même lorsque celui qui procède à cet exercice en est issu, et pense posséder une légitimité naturelle à l’analyser, ce sur quoi il a raison. Qui connaît le mieux une culture que celui qui y a grandi ?

Édito
par drapher

De l’écœurement, du journalisme et de la vie en général…

Il n’est pas si simple de continuer d'écrire. Surtout quand on écrit « avec ses tripes ». Peut-être parce que ce que l’on écrit nous semble — à tort ou à raison — important, ou tout du moins, intéressant. C’est une démarche présomptueuse, et je suis le premier à l’admettre.

Édito
par drapher

C'est l'histoire de parlementaires, de sécurité numérique et d'une entreprise ou deux...

Chers représentants du peuple, je vous aime. Je vous aime pour votre vision, comme disent les Américains. Je vous aime pour votre capacité à vous occuper de nous avec tant d'abnégation. Je vous aime parce qu'avec vous, il ne peut y avoir de décision biaisée, de décision ridicule qui fasse dépenser des fortunes à la communauté nationale pour rien. Je vous aime parce que vous n'êtes ni naïfs, ni bêtes. Vous êtes la perspicacité personnifiée. Oh, bien sûr, pas tous, hein.

Édito
par Antoine Champagne - kitetoa

Hallucination collective de l'écosystème du Net ?

"C'est quoi tes metrics ?" En voilà une question importante. Dans le monde du marketing Internet, il faut des metrics. Toute action doit être mesurable. Il faut savoir quel est le ROI. Le return on investment. Le retour sur investissement, en français. En d'autres termes, si quelqu'un s'évertue à créer du "jus", du trafic vers un site, pour espérer une "conversion" (en achat, en abonnement à une newsletter, ...), il faut pouvoir dire combien ça coûte et combien ça rapporte. Fastoche.

par Antoine Champagne - kitetoa

Eric Mettout : un journaliste en colère

La petite polémique entre Eric Mettout, rédacteur en chef de l'Express.fr et les "légions de l'Internet libre", comme il les définit, n'est pas aussi inintéressante qu'elle le paraît. Elle donne à voir une facette du journalisme qui laisse songeur.

Édito
par Antoine Champagne - kitetoa

@Mettout, vous devriez quand même accepter d'écouter un peu…

Le propre d'une corporation est d'être corporatiste et donc de se serrer les coudes. C'est naturel, c'est humain. Il est par contre parfois un peu malsain d'en venir à défendre ses collègues, sa corporation, au delà du raisonnable, jusqu'à proférer des contre-vérités. Réponse à Eric Mettout, journaliste parti en guerre — et un peu en cacahuète — contre les "légions de l'Internet libre".

Édito
par drapher

Daech, les bitcoins, le dark ouèbe et l'Express... mais pourquoi ?

L'Express face aux "légions du web", avec un peu d'Internet dedans, c'est le petit psychodrame qui a animé aujourd'hui Twitter. Un article publié sur le site de l'Express a fait réagir, assez logiquement, pas mal de monde. L'article en question, signé Christine Kerdellant, est un inventaire à la Prévert d'approximations, pourtant éculées sur Internet, dans lequel l'auteur explique tout le bénéfice qu'en tire une organisation comme Daech, qualifiée de "créature de l'ère Internet ».

Édito
par bluetouff

Radicalisation islamiste : comment confondre Allah avec un Sheitan de type IV

Se radicaliser, quand on à 16 ou 17 balais est une chose très facile. De la même manière, pour les ados attardés, presque trentenaires, c'est  aussi possible : certaines substances psychotropes aidant, la chose peut se faire en quelques mois, parfois quelques années. Mais, tout le fond de l'affaire, qui n'est pas du tout traité par les médias (ni les spécialistes de la radicalisation) réside dans la croyance, et surtout l'issue un peu "bancale" — pour rester soft — qui attend les radicalisés.

Édito
par Yovan Menkevick

Le monde orwellien de l'information, c'est maintenant (#1984)

Le journalisme est une pratique professionnelle très large. Il n'y a pas un type de journaliste, une sorte de modèle qui donnerait le "La" à tous les autres. Certains relayent les informations de [la centrale française de l'information] l'AFP, et les "habillent", d'autres mettent bout-à-bout des actualités récupérées par des confrères.

Édito
par Yovan Menkevick

Loi sur le renseignement : le storytelling et les faits

Ça  allait être super, cette Loi sur le renseignement. Que du bon. Enfin, on allait encadrer des pratiques a-légales. Enfin, on allait surveiller les surveillants avec une commission ad-hoc, bien dotée. Enfin, on allait prendre en compte la nécessaire protection de la vie privée. Jean-Jacques Urvoas nous l'avait promis. Manuel Valls, Bernard Cazeneuve aussi. Tous à l'unisson. Au Parlement, nos représentants votaient quasiment à l'unanimité ces nouvelles mesures.

par Antoine Champagne - kitetoa

La vaste blague de la proposition de loi sur la surveillance internationale des communications

Incorrigibles naïfs ou optimistes que nous sommes, citoyens ayant encore une once de foi dans le système démocratique, nous commentons, nous proposons des modifications, nous espérons que nos représentants sauront voir le mur vers lequel ils nous précipitent avec la proposition de loi sur la surveillance internationale des communications, qui fait suite à la non moins  méprisable loi sur le renseignement.

par Antoine Champagne - kitetoa

Chez Dior, on ne plaisante pas avec l'hospitalité, ni avec les relations presse

Il y a des journaux et des journalistes qui n'ont pas froid aux yeux. Ils sont capables de partir en reportage à l'autre bout de la France dans des conditions franchement difficiles. C'est notamment le cas de l'Officiel qui nous propose dans son numéro 997 d'août 2015 un reportage de six pages ébouriffant.

par Antoine Champagne - kitetoa

Quand les services du fisc rentrent dans ta chambre à coucher

C'est une histoire qui en dit long sur l'état de la société et du droit. Figurez-vous qu'aujourd'hui même, ce matin, une femme d'un certain âge s'est approchée de mon portail après être sortie d'une banale voiture individuelle à la portière cabossée. Elle tenait une liasse de papier et portait bien son tailleur. — Vous êtes bien Monsieur Drapher de chez Drapher ?, me dit-elle. — Oui, oui, fais-je. — C'est pour le contrôle de la redevance — Ah. — Vous avez déclaré ne pas avoir le télé.

par drapher

Emanuele Levi a un fort attrait pour les armes numériques

Source : Societe.com L'histoire est désormais connue, la France a montré un intérêt disons, certain, pour les produits de Hacking Team. Ce qui est assez logique, dans une simple optique de veille. La privatisation de la guerre numérique a ceci de particulier, que les Etats sont obligés de se tenir informés des armes produites.

par Antoine Champagne - kitetoa

When Hacking Team thought The Intercept published "conjectures"

Time is on our side... It is always interesting to look at what the marketing bullshit generator has generated in the past when a leak appears. On Oct. 30 of 2014, The Intercept published a story about Hacking Team. Hacking Team was not very happy and as always, would generate the same kind of marketing bullshit : "we don't disclose who we sell to, but we have a strong customer policy and we can shut down any customer who would misuse our tools".

par Antoine Champagne - kitetoa

Hacking Team : tenter de voir plus loin

Difficile de s'extraire des petites histoires contenues dans les plus de 400 Go de données extraites de Hacking Team. Les anecdotes sont tellement multiples et parlantes, les listes de clients tellement intéressantes, que tous les journalistes qui creusent ce sujet s'empressent de les raconter. C'est édifiant.

par Antoine Champagne - kitetoa

Eric Mohammed Said Rabe al-Sahhaf, chargé des relations presse de Hacking Team

Eric Rabe, chargé des relations avec la presse chez Hacking Team L'affaire Hacking Team nous permet de replonger au coeur d'une problématique vieille comme la presse : les rapports entre les journalistes et les communicants. Le discours de l'entreprise n'est qu'une vérité. Celle de l'entreprise. Elle reflète le monde tel que le voit l'entreprise. Pas tel qu'il est. Le journaliste, de son côté, tente de montrer le monde tel qu'il est.

par Antoine Champagne - kitetoa

Reflets fête ses 5 ans, venez nous rejoindre le 17 juillet

Nous fêtons 5 ans de journalisme différent le 17 juillet à la Numa. Venez nous rejoindre et partager un moment avec nous. Inscrivez-vous sur cette page. Nous vous expliquerons d'où l'on vient, ou nous en sommes et si nous y arrivons, où nous allons. Ensuite, on boira un verre et on discutera.

par Antoine Champagne - kitetoa