Ma vie analogique (presque) déconnectée
Le numérique, les écrans ça peut être bien, hyper bien même. Oui, si l’on ne se fait pas hyper aspirer…
Il y a un problème dans le monde actuel. Un gros problème. Et comme ce problème me touche, parce que je fais partie du monde, j’ai décidé de m’en emparer pour tenter de le régler… à mon échelle. Ce problème est la vie numérique. La société numérique. La passion du numérique. L’enfermement numérique. L’enfer numérique et celui des écrans au final.
Pourtant, le numérique, les écrans ça peut être bien, hyper bien. Oui, si l’on ne se fait pas hyper aspirer…
Les livres papier : une sacrée innovation
Ce qui m’a troublé, petit, dès que j’ai su lire, ce sont les livres. J’ai dévoré pleins de choses différentes, de mon âge et pas de mon âge : des six compagnons aux Misérables de Victor Hugo en passant par le club des 5 ou Jules Verne, et même Lovecraft alors que j’étais encore un pré-adolescent. Les livres c’était un univers dans lequel je rentrais et je pouvais sortir à loisir, qui me faisait vivre des vies incroyables dans lesquelles je m’identifiais. J’y apprenais ce que l’humanité était capable de faire : le pire comme le meilleur. Des émotions : c’est cela que dégageaient ces histoires. Des images qui s’imprimaient dans mon cerveau. Que seul je pouvais voir. C’était magique.
La télévision : à quoi ça sert ?
Je n’ai jamais eu la télévision chez mes parents. Je l’ai pourtant regardée chez ma grand-mère. La série Kung-fu m’a beaucoup enrichi. L’Homme de l’Atlantide, celui qui valait 3 milliards, les Mystères de l’Ouest, Super Jaimie, Starsky et Hutch. Les chiffres et les Lettres aussi, c’est drôle de repenser au fait que je jouais avec mes grands-parents aux Chiffres et au Lettres, quand on y pense. C’était plutôt sympathique, parce qu’on partageait ensemble quelque chose devant un écran. On parlait et on se regardait. On apprenait. Plus tard, adolescent, je n’ai plus su ce que la télévision fabriquait, comme lorsqu’...