Cambridge Analytica, Facebook, Trump, que retirer de tout cela ?
Saymal, mais c'est comme ça...
Etrangement, par la magie du phénomène de buzz, l'affaire Cambridge Analytica ressurgit dans la presse, les politiques s'en emparent. Au delà du buzz du moment, qui va s'estomper, que doit-on retenir de cela ?
Marc Zuckerberg est convoqué par une commission d'enquête du Parlement britannique. L’Information Commissionner’s Office (ICO), la CNIL d'outre-Manche, s'offusque. Les utilisateurs du réseau social tombent des nues, certains ferment leur compte. Quoi, nos données personnelles sont moulinées par des algorithmes ? Des gens créent des profils sur la base de nos données ? Quoi, des entreprises sans foi ni loi tentent de manipuler notre vote ? Surprise... Bienvenue dans le monde d'hier, mais avec la puissance informatique en plus.
Les psyops ne sont pas une nouveauté. L'armée Française les utilisait en Algérie, les Américains au Vietnam, tous les partis politiques utilisent des bases de données pour faire du marketing ciblé et vendre leur sauce. Disons qu'aujourd'hui les choses sont rendues plus simples en raison des "progrès" technologiques.
Mais revenons à Facebook. L'entreprise de Mark Zuckerberg se contrefout de la confidentialité ou pas des données que les utilisateurs lui confient. Cet état de fait est assez bien résumé dans une conversation que le patron de Facebook aurait eu avec un ami en 2004 :
Zuck: Yeah so if you ever need info about anyone at Harvard
Zuck: Just ask.
Zuck: I have over 4,000 emails, pictures, addresses, SNS
[Redacted Friend's Name]: What? How'd you manage that one?
Zuck: People just submitted it.
Zuck: I don't know why.
Zuck: They "trust me"
Zuck: Dumb fucks.
Si l'on se place dans...