La Golf qui cache la forêt
Ah ! "Le scandale Volkswagen" ! "L'affaire VW" ! Bientôt, le "VWGate" ! Enfin un nouveau buzz pour faire vibrer la presse éco, le feuilleton business qui va faire couler l'encre et la sueur…
Ah ! "Le scandale Volkswagen" ! "L'affaire VW" ! Bientôt, le "VWGate" ! Enfin un nouveau buzz pour faire vibrer la presse éco, le feuilleton business qui va faire couler l'encre et la sueur…
Voilà une chronique qui ne devrait pas passer inaperçue. Dans Le Monde daté du 10 septembre, Arnaud Leparmentier publie « Chiffons rouges » sociaux. D’inspiration ultra-libérale, ce texte appelle à une libéralisation forte du marché du travail, laissant tout le loisir aux entreprises de licencier sans risquer de soucis avec les tribunaux, dans l’espoir que le marché du travail redevienne fluide. Sur le mode « on perd son travail, mais on en retrouve un aussitôt ».
Une fois que l'on connaît le parcours d'Al Gore, son influence centrale sur l'acceptation du concept de réchauffement anthropique, ses liens avérés avec la sphère financière la plus scélérate de la planète, il est temps de détailler son business. Un business qui n'a pas toujours bien marché, mais devient florissant avec l'abrutissement des masses par une propagande politique mondiale unique dans l'histoire.
Le monde est parvenu à une charnière importante. Les systèmes économiques et politiques en place se craquèlent de toutes parts, avec une rapidité jusque là inconnue, sous le regard des dirigeants des grandes puissances… plus ou moins impuissants. Petite balade dans le grand chaos de "fin de civilisation capitaliste" en cours. Chine : ça ne tiendra pas Le plus grand pays stalinien du monde a joué…
Il n'y a pas loin de 60 millions de spécialistes de l’économie grecque en France. Comme il y a le même nombre d’arbitres de foot ou d’experts en politique environnementale, et wathever comme dirait l'autre. Malgré tout, chers lecteurs de Reflets, la Grèce et son histoire économique méritent de prendre le temps d’aller plus loin que les opinions souvent péremptoires qui fusent ici ou là, de la TV à Twitter en passant par les radios.
Image by Korben Difficile d'échapper ces derniers jours à la polémique qui oppose le CIC à Sorcier_FXK. Ce dernier avait interrogé sa conseillère, accessoirement directrice de l'agence du CIC de Turballe, sur le changement de politique dans les droits d'accès de l'application smartphone de la banque.
La bulle obligataire, si elle éclate, risque de faire mal… Alors que la sortie de l'Union européenne du Royaume-Uni (par référendum) — et celle forcée de l'euro de la Grèce — commencent à cheminer dans les esprits, des annonces sur un début de reprise économique en Europe s'enchaînent dans les médias.
Le discours général sur la croissance économique tourne en boucle depuis quelques années accentué par les effets de la fameuse "crise" — qui n'en est pas une — ce que les lecteurs de Reflets les plus assidus savent, particulièrement depuis la publication de la suite d'articles les "origines de la crise".
Les déclarations sur le chômage ne cessent de fuser du côté du gouvernement comme du côté des instances patronales. La situation serait "dramatique", le système d'indemnisation serait au "bord du gouffre", il faudrait à tout prix trouver des solutions, effectuer des "réformes". Pourtant, si le chômage est un problème pour ceux qui le subissent, il n' en est en aucune manière un pour les décideurs qui s'époumonent sur le sujet.
Le Fonds monétaire international vient de jeter un pavé dans la mare. Bien entendu, cela ne provoquera sans doute que des ronds dans l'eau, qui disparaîtront aussi vite qu'ils sont apparus, mais tout de même... Dans un rapport publié ce mercredi 1 octobre, l'institution explique qu'il est urgent d'agir pour mettre un terme aux folies des dirigeants des institutions financières.
Carmen Segarra était chargée par la Réserve fédérale de New York pour superviser les activités de Goldman Sachs, l'une des principales banques américaines. Elle est licenciée sept mois plus tard. Atterrée par ce qu'elle a vu et entendu au sein de la Fed ou de Goldman, elle avait entrepris d'enregistrer les réunions.
Comme elle s’annonçait radieuse, l’année 2013… François Hollande l’affirmait haut et fort à Oslo le 10 décembre 2012 : «La crise de la zone euro, je l’ai déjà dit, elle est derrière nous. La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu’elle attendait. L’Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d'être renfloué. L’Italie, même s’il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre, comme il convient.
La newletter économique du Monde rapportait il y a quelques jours les propos du ministre des Finances : Le ministre des finances, Michel Sapin, a déclaré dimanche que la finance était l'"amie" du gouvernement et de l'économie, dans une intervention aux Rencontres économiques d'Aix-en-Provence.
Les commentaires sur les années fric, les fameuses années 80-90, sont nombreux. On regarde ces années avec une sorte de commisération. Bernard Tapie, dans son émission Ambitions, magnifiait l'entrepreneur, celui qui crée de la richesse, l'emploi. Déjà... Car aujourd'hui encore, le patronat le dit haut et fort, l'entreprise est la seule à pouvoir créer de l'emploi et de la richesse. L'entreprise comme il la conçoit. Pyramidale.
Ce n'est pas aussi vendeur que Roland-Garros ou la coupe du monde de fouteballe, mais il s'est passé un truc intéressant ces derniers jours. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé quelques petites choses pour nous relancer une économie atone et éviter une trop faible inflation.
C'est dommage qu'Arnaud Montebourg n'ait pas lu plus attentivement le rapport Queyranne qui lui a été remis il y a un an. C'est vraiment dommage. Mais comme à Reflets nous sommes généreux, nous lui offrons quelques éléments issus de ce rapport avec une solution clef en main pour économiser 74 milliards d'euros par an.
Nous vous en parlions hier : les politiques de droite comme de gauche ont couvert les agissements des entreprises Amesys et Qosmos. Celles-ci ont pu vendre impunément leurs outils mortifères à toutes sortes de dictatures et d'Etats policiers avec la bénédiction des équipes de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. L'implication de la DGSE dans ces opérations est patente.
Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin ont lancé un appel à projet FabLabs, fin juin 2013 intitulé "Aide au développement des ateliers de fabrication numérique " : une très bonne idée qui a visiblement donné des ailes à de nombreux "hackers-makers en herbe", puisque 154 dossier ont été renvoyés. Cet appel à projets a débuté le 25 juin et s'est terminé le 13 septembre 2013.
Après 3 années de gouffre financier et bancaire, l'économie mondiale semble connaître une embellie depuis 2011-2012. Sauf en Europe, où le chômage ne baisse pas, la zone euro visiblement pénalisée par une croissance économique très faible. Nombreux sont ceux qui ont parié sur un écroulement général du système économique, avec comme premiers symptômes, la mort de l'euro ou la disparition du dollar comme monnaie de référence, et pourtant, tout semble fonctionner comme avant 2008.
Je vous ai parlé il y a peu de l'avenir des Bitcoins, que je vois un peu sombre pour des raisons qui n'ont rien à voir avec cette crypto-curency. Cela m'a remémoré que, étant un vieux dinosaure du Net, j'écrivais déjà sur ces sujets en 1995. En fouillant mes archives, je suis retombé sur l'article qui annonçait la naissance de l'argent liquide électronique chiffré. C'était le vendredi 27 octobre 1995.