Grexit, Brexit, fausse reprise et bulle à 100 000 milliards
La bulle obligataire, si elle éclate, risque de faire mal… Alors que la sortie de l'Union européenne du Royaume-Uni (par référendum) — et celle forcée de l'euro de la Grèce — commencent à cheminer dans les esprits, des annonces sur un début de reprise économique en Europe s'enchaînent dans les médias.
La bulle obligataire, si elle éclate, risque de faire mal…
Alors que la sortie de l'Union européenne du Royaume-Uni (par référendum) — et celle forcée de l'euro de la Grèce — commencent à cheminer dans les esprits, des annonces sur un début de reprise économique en Europe s'enchaînent dans les médias. La situation serait "moins pire", et la croissance serait "bientôt au rendez-vous" — pleine de promesses d'emplois, de baisse de la dette, de déficit à moins de 3 % : en gros, rien que du bonheur. Les ténors de l'économie orthodoxe défilent sur les plateaux, derrière les micros, pour venir, qui, souligner le très bon exemple britannique, qui, l'Espagne en plein redressement, qui, le Portugal ou l'Irlande qui "iraient nettement mieux". Même les Etats-Unis. Vraiment ? Par quel miracle et avec quels ingrédients est donc faite cette fameuse "reprise" qui devrait nous mener au contraire, à la catastrophe ?
USA : la croissance dégringole, mais c'est sans importance…
Ce premier trimestre est piteux pour l'économie américaine : leur croissance s'est de nouveau écroulée. Le quotidien Le Monde en fait le constat :
"Entre janvier et mars, le Produit intérieur brut (PIB) a enregistré une croissance quasi-nulle de 0,2 %, selon la première estimation publiée mercredi 29 avril par le département du commerce."
Les raisons, selon l'éditorialiste du Monde sont...