Ces chiffres qui tuent l’idée d’une sortie de crise et préfigurent les prochaines
Comme elle s’annonçait radieuse, l’année 2013… François Hollande l’affirmait haut et fort à Oslo le 10 décembre 2012 : «La crise de la zone euro, je l’ai déjà dit, elle est derrière nous. La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu’elle attendait. L’Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d'être renfloué. L’Italie, même s’il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre, comme il convient.
Comme elle s’annonçait radieuse, l’année 2013… François Hollande l’affirmait haut et fort à Oslo le 10 décembre 2012 : «La crise de la zone euro, je l’ai déjà dit, elle est derrière nous. La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu’elle attendait. L’Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d'être renfloué. L’Italie, même s’il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre, comme il convient. Et donc tout ce que nous avons à faire ce n’est plus simplement de sortir de la crise de la zone euro: c’est fait». Ce que François Hollande sous-estimait alors, c’est la capacité du système financier mondial à créer, dès qu’une crise éclate, les fondations de la suivante. L’économie étant une balance à plateaux multiples qui ne s’équilibre jamais, il est aisé d’en faire ressortir un chiffre ou deux qui semblent positifs pour valider telle ou telle théorie. Même la plus farfelue, comme celle d’une sortie de crise. Ou, à l’inverse, celle d’une économie mondiale au bord du gouffre. Démonstration…
Les économistes et commentateurs plus ou moins avisés qui squattent les médias s’époumonent : « il faut de l’austérité » pour sortir de cette crise financière et de celle de la dette des Etats (Européens, mais pas uniquement). Pour autant, la dette des Etats-Unis atteint désormais 17.752 milliards, soit quelque 10.000 milliards de plus qu’il y a dix ans. Il est par ailleurs intéressant de noter que le volume de...