Vive les pauvres !
Ils nous permettent d'être riches
Les dessous des efforts de communication gouvernementale, confiés aux agences de com' sur le RSA dans les années 2000...
La communication, c’est « aspirationnel ». On y « prend votre point » pour le « remonter » à qui de droit, on « escalade » des demandes aux supérieurs hiérarchiques pour obtenir des décisions. Mais surtout, on y fait n’importe quoi en étant convaincu que c’est de l’art…
Les dessous des efforts de communication gouvernementale, confiés aux agences de com' sur le RSA dans les années 2000...
Où comment le directeur de la création apprend que l'on n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces de Troll
Dans la Com’, tout est possible. Même l’improbable. Depuis des lustres, on nous explique que notre agence est au top des nouvelles technologies. J’avoue que j’avais un peu de mal à comprendre son positionnement. Nous ne sommes pas une SSII. Nous ne sommes pas non plus ce qu’on dit que l’on est, c’est à dire des spécialistes du marketing ultra personnalisé. Il faudrait pour cela qu’il y ait au moins un ou deux experts de la base de données. Or je ne les ai jamais vus.
De: Directeur de la Créa Date: mer. 29/08/2008 14:29 À: CREATION Objet : Concours ! Concours de vidéo virale pour le festival de la pub de Méribel. Regardez, et dites-moi si ça vous inspire ! Décidément de directeur de la création est toujours aussi prolixe dans ses mails. Toujours aussi délicat. Toujours aussi poli avec ses troupes. Il met les formes dans ses mails. Bonjour…, merci…, toutes sortes de choses qui ne font pas partie de son vocabulaire.
La puissance des mots n’est pas une vague idée de fils de pub. Mais ils usent et abusent pourtant de ce qui est une arme puissante. Les mots permettent d’exprimer la pensée. Si cette pensée est puissante, si les mots sont choisis avec soin, s’ils sont utilisés correctement, cette pensée va s’imposer au monde. Toutes les mutations essentielles de l’humanité se sont appuyées sur des mots. Les mots permettent d’exprimer la Vérité. Leur usage ne doit donc pas être galvaudé.
“La com’, c’est plus c’que c’était. Sont d’venus cons ces salariés quand même”. Entre pâté et cornichons, ballon de rouge en main, le Directeur de Création nous joue l’air du “c’était mieux avant”. Figure-toi que y’a quelques temps, on allait faire une campagne pour du papier toilette. Alors moi, je propose de mettre des caméras dans les toilettes de l’agence pour voir quel usage font les gens du PQ. Normal. Faut bien se docu(l)menter avant de produire une créa. Non ?” J’écoute, atterré.
Arrêt sur Images (abonnement) nous l’annonçait le 5 décembre de cette année-là (il y a longtemps), l’armée française a lancé un site pour inciter les djeunz à la rejoindre. Sous la forme d’une fausse émission de télé-réalité, modeimmersion.fr nous racontait l’immersion de jeunes dans l’armée. Le site était réalisé en collaboration avec Skyrock, la radio desdits djeunz. Bref, de la com’ pure et dure.
"C'est quoi tes metrics ?" En voilà une question importante. Dans le monde du marketing Internet, il faut des metrics. Toute action doit être mesurable. Il faut savoir quel est le ROI. Le return on investment. Le retour sur investissement, en français. En d'autres termes, si quelqu'un s'évertue à créer du "jus", du trafic vers un site, pour espérer une "conversion" (en achat, en abonnement à une newsletter, ...), il faut pouvoir dire combien ça coûte et combien ça rapporte. Fastoche.
Une forme de dérive médiatico-politique faite de polémiques absconses, de petites phrases, de scandales de personnes, de lynchages ou de mise en avant de personnalités et d'opinions souvent binaires est devenue prégnante en cette rentrée 2015.
C'est chose courante dans les entreprises : obtenir une parution dans un journal, qui vante directement ou indirectement les bienfaits de la société. Présentée la plupart du temps comme une contribution d'un "expert", elle prend la forme d'un article plus ou moins bien rédigé. Généralement moins bien, mais il y a des exceptions et c'est à cela que l'on reconnaît le bon communiquant.
Lorsqu'une marque décide d'un plan media, elle sait quand et où sa publicité va être publiée ou diffusée. D'ailleurs, les prix ne sont pas les mêmes pour une pleine page, un quart de page, au début ou à la fin d'un journal. Pas le même non plus avant le 20 heures, après, ou en fin des "programmes de la nuit". Dans tous les cas, la marque achète un espace dans un medium qu'elle choisit. Ça, c'était avant. Avec a presse traditionnelle. Maintenant, avec Internet, c'est différent.
C'est une science qui a de l'avenir mais qui n'en est pas à ses prémices : l'influence de masse, ou des masses, au choix. De nombreuses expériences ont été menées aux USA, plus particulièrement, depuis les années 50, et ce sujet nous intéresse fortement à Reflets. Le principe de départ est assez simple : si une majorité est convaincue de quelque chose, l'effet de groupe devient un levier qui emporte l'adhésion du plus grand nombre.
La propagande est un sujet souvent abordé sur Reflets. Parce qu'elle est présente à tous les niveaux dans le monde moderne. Renommée lobbying, la propagande est un moyen fantastique pour faire plier des masses de population, transformer leur opinion afin d'agir dans un sens précis. Ainsi, en France, le nucléaire, source de plus de 75% de la production électrique, est un sujet de propagande très en vogue depuis longtemps.
Oh, ça ne s'est pas fait en un jour. Mais on n'a pas été déçus du résultat... Historique d'une plongée dans l'abîme de la connerie... Acte 1 Bon, reprenons… L’Agence a perdu 70 % de ses effectifs et tous n’ont pas été virés, loin de là. Les clients principaux envisagent de réduire la voilure. La crise économique semble installée pour durer. Et que nous propose ce matin le Directeur de la Création ?
Par hasard, en ouvrant mon navigateur (c’est la page par défaut), mon oeil a été attiré par la liste des nouveaux arrivants. Sachant que 70% des salariés ont quitté l’Agence cette année, j’étais curieux de lire la liste des nouveaux qui je l’espérais, venaient remplacer les partants.
Parfois, on se demande s'ils le font exprès ou si c'est involontaire. Dans certains cas, les communicants, les journalistes peuvent aller loin dans la "provocation", histoire d'accrocher le regard du chaland désabusé. Un titre bien sulfureux (par exemple "Le prêtre et les suceuses"), un nom de boite ou un slogan assez osé peuvent aider à sortir du lot...
Ma première connexion à Internet remonte à 1994. Je m’en souviens comme si c’était hier. A l’époque, il y avait un logiciel qui permettait d’aller chercher du contenu sur des serveurs “Gopher”. Cette petite introduction digressive pour vous faire comprendre que je suis rompu, par habitude et observation attentive des usages du Net, aux discussions par mail ou de type café du commerce (Usenet).
Changer le monde tous les matins, ça doit être fatiguant. J’avais déjà évoqué cet aspect du travail dans la com’ dans un précédent billet. J’y reviens en détail. Certaines personnes ont un travail qui vise à changer, ou tout au moins, à améliorer nos vies, le monde dans lequel nous évoluons. C’est sans doute le cas des éditorialistes, des médecins, des membres des ONG, etc. La liste est longue.
Il faut visiblement toujours se fier à sa première impression… J’avais repréré un salarié de l’agence assez particulier. Il doit avoir à peu près 50 ans, mais s’habille comme un djeunz : chaussures de sport, jean troué, chemise ouverte. Son apparence est assez proche de la caricature du communiquant : cheveux poivre et sel assez longs, toujours bronzé, gros cigare au bec, air faussement décontracté embonpoint qu’il tente de dissimuler en rentrant le ventre.
Il y a forcément plusieurs solutions. Ne soyons pas fermé. Tout d’abord les faits… L’autre matin, notre vénéré “Executive Creative Director” nous a réunis pour tenter de motiver ses troupes, d’instiller une sorte de “team spirit”. C’était assez intéressant. Il nous a parlé de mettre en place un blog (interne bien sûr, faut pas pousser hein…) pour mettre en avant les meilleures créations relevées sur Internet et qui méritent d’être vues par tout le staff de l’agence.