Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking

Bienvenue dans la Com'

La communication, c’est « aspirationnel ». On y « prend votre point » pour le « remonter » à qui de droit, on « escalade » des demandes aux supérieurs hiérarchiques pour obtenir des décisions. Mais surtout, on y fait n’importe quoi en étant convaincu que c’est de l’art…

Bienvenue dans la com' : le lexique

Comme à peu près tous les métiers, la com’ a son langage, son jargon. La différence avec les autres, c’est que généralement le jargon permet de nommer des choses techniques, qui n’existent pas dans les autres métiers. Il n’existe pas de mots simple pour désigner telle ou telle tâche, tel ou tel outil, alors que là, il existe des mots dans le dictionnaire français pour les désigner. Mais c’est tellement plus hype et trendy d’utiliser des mots qui ne veulent rien dire.

par Antoine Champagne - kitetoa

Vie (et mort ?) d’un projet

Dans la com’, on fait des “post-mortem”. C’est à dire que l’on analyse, après coup, ce qui a marché et ce qui n’a pas marché sur un projet. La plupart du temps, on s’intéresse surtout au fait que les gogos (vous et moi, en d’autres mots, le consommateur) aient ou non mordu à l’hameçon du message qui leur a été servi. Pas trop au fait que l’on ait réalisé un site utile ou pas au visiteur. Faisons tout de même l’exercice, pour une fois.

par Antoine Champagne - kitetoa

Budgétisons, qu’ils disaient

Revenons à nos moutons… Voici donc que toute ma production était mise en cases dans un super logiciel répondant au doux nom de MS Project. J’ai expliqué combien le calcul du temps attribué à chacun de mes textes était arbitraire. Là où l’on m’attribue quelques minutes, il me faut parfois une heure ou plus. A l’inverse, un texte prévu sur plusieurs heures pouvait aussi bien me prendre quelques minutes. Pourquoi l’agence s’entête-t-elle à mettre mon travail en cases ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Tu ne trouves pas que sdqfzijhfnvcsdqqqxxzzpluuff ?

Dans la com’, on se réunit beaucoup. Avant, pendant, après un projet. Avant, parce que pour répondre à un client qui lance une consultation, il faut réunir toutes les bonnes idées. On ne retiendra la plupart du temps que les plus mauvaises (*) mais on aura passé beaucoup de temps à s’interroger sur ce qu’il faut faire.

par Antoine Champagne - kitetoa

Retourne dans ta case !

On est pas pressés… Je vous raconterai la “budgétisation” dans un prochain billet. Je voulais juste revenir sur les petites cases de MS Project appliquées à la création de contenu. J’imagine assez bien, tout d’un coup un rédacteur en chef aller voir le matin chacun des journalistes dans une rédaction en lui disant : “bon, toi, aujourd’hui, tu feras 20 brèves de 3 minutes, deux articles de 1h25 et un filet de 12 minutes”. Ben quoi ?

par Antoine Champagne - kitetoa

T’as regardé dans ta case ?

Bon, et bien voilà. J’y suis. J’ai même un bureau, un téléphone, une chaise… L’ordinateur est un portable dont l’écran est si petit, que je me demande comment c’est possible. Non ce n’est pas un micro-portable, comme on en fait aujourd’hui. A l’époque, ça n’existait pas. C’est juste le portable qui a l’espace disque le plus petit et l’écran le plus petit que je n’ai jamais eu entre les mains. Depuis que je m’achète mes portables, j’en ai toujours eu de plus puissants. C’est dire…

par Antoine Champagne - kitetoa

J’crois que ça va l’faire…

Me voici devant la porte de “l’agence”. C’est un très beau bâtiment. Je dirais même qu’il y a quelque chose de travaillé pour épater le visiteur. Oups. Le “client”. Quelques instants plus tard, je rencontre le “Directeur de la Création”. C’est lui qui s’occupe, comme son nom l’indique, des “créatifs”. Il m’explique brièvement l’organisation de “l’agence”. Les commerciaux gèrent la relation avec le“client”. Ils enregistrent les demandes et tentent de “développer le compte”.

par Antoine Champagne - kitetoa

Tiens, on me propose un job dans la com’…

Ca tombe comme ça. Au moment où l’on s’y attend le moins. Une proposition de boulot. Dans la com’. L’idée c’est de s’occuper des contenus des sites et des newsletters d’un des plus gros éditeurs de logiciels au monde. Mon interlocuteur me demande de venir le jour même à “l’agence” muni de mon “book”. Evidemment, je n’ai aucune expérience dans la com’. Je sais écrire, ça c’est sûr. Je m’y connais en informatique. Normalement je devrais faire l’affaire.

par Antoine Champagne - kitetoa