Salut les salopes !
Il faut visiblement toujours se fier à sa première impression… J’avais repréré un salarié de l’agence assez particulier. Il doit avoir à peu près 50 ans, mais s’habille comme un djeunz : chaussures de sport, jean troué, chemise ouverte. Son apparence est assez proche de la caricature du communiquant : cheveux poivre et sel assez longs, toujours bronzé, gros cigare au bec, air faussement décontracté embonpoint qu’il tente de dissimuler en rentrant le ventre.
Il faut visiblement toujours se fier à sa première impression…
J’avais repréré un salarié de l’agence assez particulier. Il doit avoir à peu près 50 ans, mais s’habille comme un djeunz : chaussures de sport, jean troué, chemise ouverte. Son apparence est assez proche de la caricature du communiquant : cheveux poivre et sel assez longs, toujours bronzé, gros cigare au bec, air faussement décontracté embonpoint qu’il tente de dissimuler en rentrant le ventre.
La première fois que je l’ai vu, il devait participer à une sorte de plans board. En tout cas, il discutait avec d’autres communicants. Mais il était le seul allongé sur une sorte de canapé, avec ses chaussures.
L’autre jour, je discutais avec un collègue lorsque paraît le bellâtre.
“Il a vraiment une bonne tête de winner”, dis-je.
“Oui, et c’est un gros con” me répond mon camarade.
Ah…, tiens… Et en quoi ?
“Lorsqu’il entre dans le service, il lance régulièrement à la cantonade un tonitruant : salut les salopes !”.
Une phrase rituelle qui connaît toutefois des variantes :
“Salut les pouffiasses, salut les grosses connes”, etc.
Je me demande ce qu’il dirait si je le saluais en lui disant “salut l’enculé, ça va ton anus ?”.
Non pas que je me lance là dans une tirade homophobe, mais comme je le soupçonne fortement de l’être, justement, homophobe, je me dis que c’est probablement le genre de phrase qui pourrait le mettre dans le même état que les filles à qui il adresse régulièrement son “salut les salopes”.
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