Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking

Économie

Origines de la crise (fin) : CDO et p'tites pépées…

(ou comment développer un système financier planétaire hyper casse-gueule qui affame la moitié de la planète, déstabilise l'économie du reste du monde et enrichit une poignée de tarés en costard-cravate adeptes des martini-gin et des clubs de streching…

par Yovan Menkevick

Origines de la crise (4) : si tu recules je te dérégule…

(comment les maîtres du monde  montent d'un cran la déréglementation des échanges et de la finance pour créer The Big Market of The World qui va finir par tout avaler et nous mener là où on en est…

par Yovan Menkevick

Comment je l'ai bien sauvée, la zone euro... (N.S.)

J'le fais le job, moi. Sans moi, on serait revenus à l'âge de pierre. Les Grecs, là, ils pourraient faire les marioles en faisant visiter des pierres parsemées d'oliviers. Y z'auraient plus que ça les pov' cons. Non parce que j'vous l'demande m'sieur Reflets, si c'est pas moi qui l'fait, l'job, qui c'est qui va le faire, hein ? Pas Angela. Ah ça, non. Angela elle a déjà les pieds dans le béton et elle peut plus bouger à cauz' des élections.

par Antoine Champagne - kitetoa

Origines de la crise (3) : i belieeeeve i caaaaan fly

(ou comment après un deuxième crack pétrolier le cowboy Reagan se lance dans la vente à crédit des entreprises publiques de son pays appuyé par sa copine Margaret, tandis qu'un peu partout on construit des temples marchands à la gloire du libéralisme) Youpi ! C'est chouette, ultra bat !

par Yovan Menkevick

De plan de sauvetage en plan de sauvetage, pour finir en recession...

Appelez-les comme vous voulez, les spéculateurs fous ou les financiers lucides, ils avaient déjà vu quelques heures après le sommet de Bruxelles que le nouveau plan de sauvetage de l’euro (le quatrième du genre) était voué à ne durer quelques heures, quelques jours au mieux. C’est aussi ce que nous avions dit à nos lecteurs. Dans une série de Tweets, nous expliquions que les effets du plan discuté à Bruxelles seraient éphémères. Mieux : que la prochaine crise serait plus grave.

par Antoine Champagne - kitetoa

Origines de la crise (2) : tu l'a vu mon gros baril ?

(ou comment les pingouins du Golfe Persique se vengent de la séance de rasage de Nixon alors que Giscard vend la souveraineté monétaire du pays aux 450 fromages à la finance internationale) Pour ceux qui ont suivi l'épisode ouane, nous en étions restés à la fin de la parité du dollar avec l'or et l'adoption des taux de change flottants décidés par Nixon. Il ne faut pas croire que ces mesures ont été sans conséquences.

par Yovan Menkevick

Origines de la crise : mais pourquoi, pourquoi, pourquoi…?

(Cet article est une spéciale dédicace à Paulo). Origines de la crise : Episode 1 - Comment boire du Coca-Cola rend plus fort (et peu fada aussi). Ah les lecteurs sont tenaces et demandent des comptes : ils ont raison. Parce qu'après tout c'est bien beau de se la jouer à expliquer "comment qu'on en est arrivé là", mais sans donner les motivations et le pourquoi, c'est moins bien. Surtout au vu du résultat actuel, pas franchement ragoutant.

par Yovan Menkevick

Bonjour, ce G20 vous est présenté par les parfums Dior...

Ca va mal. Cette crise financière internationale a atteint un niveau gravissime et la preuve nous en est donnée par la page officielle du G20, le groupe des vingt états les plus riches, qui se réunissent en ce moment à Cannes. Pour financer leur réunion, les 20 sont obligés de faire la manche auprès de sponsors privés. Comme les stores Schtroumpfy qui financent la météo sur une chaîne de télévision, comme le saucisson Justin Brieber qui finance la rubrique Bourse d'une radio.

par Antoine Champagne - kitetoa

Global economic crisis : comment ça va se passer (ou pas)

Allelouia ! Le monde était sauvé jeudi soir ! Et pourtant il replonge dans le chaos le mardi suivant ! Mais par tous les dieux de l'Olympe, comment est-ce possible ? Notre petit (et hargneux) président nous avait pourtant assuré qu'il avait sauvé l'Europe, non, que dis-je, le Monde, suite au super-sommet de Bruxelles avec Angela et tout et tout. Et patatras, ça re-dégringole, en pire que 29…y'a pas de justice, on ne sait plus à quel expert se vouer. Mais que va-t-il se passer ? Hein ?

par Yovan Menkevick

Crise des dettes souveraines : we're all going to die !

Etape 1 : quelques repères Vous avez aimé la crise des subprime de 2008-2009 ? Vous allez adorer la crise européenne de la dette de 2011-2012. Si, si, vous allez voir, c'est mieux qu'un film catastrophe des années 70 : le scénario est parfaitement huilé, les acteurs sont bons, le suspens insoutenable. Mais avant de faire quelques annonces à la Cassandre qui ne manqueront pas d'en agacer certains, un p'tit graphique sympa pour piger la tendance boursière des derniers mois.

par Yovan Menkevick

Ca coûte très cher le temps, mon bon monsieur Sarkozy...

Reflets vous recommande la lecture de l'article en page 3 du Canard Enchaîné de cette semaine. Un joli résumé de la réalité concernant la crise financière actuelle. Vous vous êtes tous réveillés ce matin avec les titres sur le sauvetage de l'Euro cette nuit par Super Sarko et Super Angela. La joie des commentateurs sur BFMBusiness n'était pas feinte. Victoire ! Le CAC gagne près de 4% ! Enfin, on est sauvés. Business as usual... Tout reprend comme cela doit être. Mais pour combien de temps ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Une crise ? Où ça ?

Vous vous demandiez comment des Français pouvaient continuer à soutenir l'action de l'énervé de l'Elysée alors que se présentant comme le président du pouvoir d'achat, il avait simplement mené le pays vers le gouffre à force d'inaction ? C'est simple. La crise, vous la vivez, et même, vous allez la vivre profondément dans les mois qui vont venir.

par Antoine Champagne - kitetoa

Les machines se font la guerre sur les marchés financiers

Pour gagner des microsecondes sur leurs concurrents, les investisseurs manipuleraient les cours. Nanex, une petite société américaine de diffusion de flux de données boursières a  jeté un pavé dans la mare il y a quelques mois. Elle aurait trouvé l’explication de la chute brutale (7% en quelques minutes) de Wall Street le 6 mai dernier. Pour elle le High Frequency Trading est bien responsable de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le « flash crash ».

par Antoine Champagne - kitetoa

Moody's pourrait bien dégrader la note AAA de la France d'ici 3 à 12 mois

La Tribune nous apprend ce matin que l'agence de notation Moodies aurait la note AAA de la France dans le collimateur. C'est un délai de réflexion de 3 à 12 mois que l'agence de notation s'accorde pour décider si la France subira le même sort que les USA. Si cette note venait à être revue à la baisse, les conditions d'emprunt de la France ne seraient plus les mêmes, ceci aurait donc naturellement un impact sur le financement de notre déficit budgétaire indique la Tribune.

par bluetouff

High Frequency Trading versus la SEC : 2-0

Voilà au moins un message clair : il vaut mieux travailler pour l’un des principaux acteurs du High Frequency Trading que pour l’une des divisions de la Securities and Exchange Commission (SEC) chargée de réguler ces pratiques. On pourrait imaginer que lorsqu'un salarié du régulateur passe à l'ennemi, ou plutôt, chez ceux que le régulateur est censé réguler, cela se fasse en toute discrétion. Pas du tout.

par Antoine Champagne - kitetoa

High Frequency Trading : les gendarmes de la bourse pédalent dans la semoule

Le 6 mai dernier 2010, Wall Street enregistrait en cours de séance et en l’espace de quelques minutes, une chute de 9%. « Une première » en termes de vitesse et de violence, expliquait la SEC dans un rapport de 150 pages consacré à cet événement. Le gendarme de la bourse ne lésinait pas sur les pistes de réflexion possibles. Pour autant, elle se montrait particulièrement pudique à propos du rôle qu’ont pu jouer le High Frequency Trading et ses acteurs le 6 mai.

par Antoine Champagne - kitetoa

Trading haute fréquence : le nouveau délire des financiers

Pour le grand public, "les marchés" sont généralement une entité informe évoquée par quelques journalistes financier qui utilisent des mots incompréhensible. Tout ce que l'on sait, c'est qu'ils ont des mouvements erratiques et que quand ils baissent, ça a l'air très grave. En tout cas, ça fout la trouille à plein de monde puisque tout le monde veut "rassurer les marchés". Surtout, il ne faut pas qu'ils dépriment.

par Antoine Champagne - kitetoa

Crise de la dette : de pire en pire... Malgré les apparences

Pour une fois, Mme Irma Kitetoa s'est plantée. J'avais annoncé hier sur Twitter que les marchés auraient une sale tête aujourd'hui. Comme un imbécile, j'avais parié sur la rationalité des marchés. Mais j'avais oublié ce que je dis moi-même depuis des lustres, ils sont tout sauf rationnels. Quant à la main invisible, elle est partie sans laisser d'adresse depuis bien longtemps. Bref, il me semblait que la dégradation forte de l'Italie par Moody's  allait peser sur la séance. Mais non. Pourquoi ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Crise de la dette : et si on nous prenait pour des c…

Oui, vous l'entendez partout, tous nos malheurs viennent désormais de cette fameuse dette qui oblige nos gouvernements à encore plus de rigueur, c'est à dire à nous demander de nous serrer la ceinture. S'il n'y avait pas autant de dette, tout irait mieux, nous ne serions pas à l'aube d'une apocalypse économique. Ces fameuses dettes des pays industrialisés les plus riches, on vous l'a assez répété, sont en permanente augmentation : nous vivons au dessus de nos moyens. Ah ! Scélérats de citoyens !

par Yovan Menkevick

Enjoy your rally

Tiens, les marchés ont cessé leur chute vertigineuse ? Réjouissons-nous mes frères... La presse rivalise à nouveau de titres plus positifs les uns que les autres. Pourtant... Pourtant tout cela n'aura qu'un temps et l’Armageddon annoncé par Reflets aura lieu.

par Antoine Champagne - kitetoa