Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking
Reflets poursuivi par Altice : la liberté d'informer menacée

Le groupe de Patrick Drahi tente de contourner le droit de la presse. Altice a des milliards, nous avons un site Web. Aidez-nous à défendre la liberté de la presse.

Économie

Crise des dettes souveraines : we're all going to die !

Etape 1 : quelques repères Vous avez aimé la crise des subprime de 2008-2009 ? Vous allez adorer la crise européenne de la dette de 2011-2012. Si, si, vous allez voir, c'est mieux qu'un film catastrophe des années 70 : le scénario est parfaitement huilé, les acteurs sont bons, le suspens insoutenable. Mais avant de faire quelques annonces à la Cassandre qui ne manqueront pas d'en agacer certains, un p'tit graphique sympa pour piger la tendance boursière des derniers mois.

par Yovan Menkevick

Ca coûte très cher le temps, mon bon monsieur Sarkozy...

Reflets vous recommande la lecture de l'article en page 3 du Canard Enchaîné de cette semaine. Un joli résumé de la réalité concernant la crise financière actuelle. Vous vous êtes tous réveillés ce matin avec les titres sur le sauvetage de l'Euro cette nuit par Super Sarko et Super Angela. La joie des commentateurs sur BFMBusiness n'était pas feinte. Victoire ! Le CAC gagne près de 4% ! Enfin, on est sauvés. Business as usual... Tout reprend comme cela doit être. Mais pour combien de temps ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Une crise ? Où ça ?

Vous vous demandiez comment des Français pouvaient continuer à soutenir l'action de l'énervé de l'Elysée alors que se présentant comme le président du pouvoir d'achat, il avait simplement mené le pays vers le gouffre à force d'inaction ? C'est simple. La crise, vous la vivez, et même, vous allez la vivre profondément dans les mois qui vont venir.

par Antoine Champagne - kitetoa

Les machines se font la guerre sur les marchés financiers

Pour gagner des microsecondes sur leurs concurrents, les investisseurs manipuleraient les cours. Nanex, une petite société américaine de diffusion de flux de données boursières a  jeté un pavé dans la mare il y a quelques mois. Elle aurait trouvé l’explication de la chute brutale (7% en quelques minutes) de Wall Street le 6 mai dernier. Pour elle le High Frequency Trading est bien responsable de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le « flash crash ».

par Antoine Champagne - kitetoa

Moody's pourrait bien dégrader la note AAA de la France d'ici 3 à 12 mois

La Tribune nous apprend ce matin que l'agence de notation Moodies aurait la note AAA de la France dans le collimateur. C'est un délai de réflexion de 3 à 12 mois que l'agence de notation s'accorde pour décider si la France subira le même sort que les USA. Si cette note venait à être revue à la baisse, les conditions d'emprunt de la France ne seraient plus les mêmes, ceci aurait donc naturellement un impact sur le financement de notre déficit budgétaire indique la Tribune.

par bluetouff

High Frequency Trading versus la SEC : 2-0

Voilà au moins un message clair : il vaut mieux travailler pour l’un des principaux acteurs du High Frequency Trading que pour l’une des divisions de la Securities and Exchange Commission (SEC) chargée de réguler ces pratiques. On pourrait imaginer que lorsqu'un salarié du régulateur passe à l'ennemi, ou plutôt, chez ceux que le régulateur est censé réguler, cela se fasse en toute discrétion. Pas du tout.

par Antoine Champagne - kitetoa

High Frequency Trading : les gendarmes de la bourse pédalent dans la semoule

Le 6 mai dernier 2010, Wall Street enregistrait en cours de séance et en l’espace de quelques minutes, une chute de 9%. « Une première » en termes de vitesse et de violence, expliquait la SEC dans un rapport de 150 pages consacré à cet événement. Le gendarme de la bourse ne lésinait pas sur les pistes de réflexion possibles. Pour autant, elle se montrait particulièrement pudique à propos du rôle qu’ont pu jouer le High Frequency Trading et ses acteurs le 6 mai.

par Antoine Champagne - kitetoa

Trading haute fréquence : le nouveau délire des financiers

Pour le grand public, "les marchés" sont généralement une entité informe évoquée par quelques journalistes financier qui utilisent des mots incompréhensible. Tout ce que l'on sait, c'est qu'ils ont des mouvements erratiques et que quand ils baissent, ça a l'air très grave. En tout cas, ça fout la trouille à plein de monde puisque tout le monde veut "rassurer les marchés". Surtout, il ne faut pas qu'ils dépriment.

par Antoine Champagne - kitetoa

Crise de la dette : de pire en pire... Malgré les apparences

Pour une fois, Mme Irma Kitetoa s'est plantée. J'avais annoncé hier sur Twitter que les marchés auraient une sale tête aujourd'hui. Comme un imbécile, j'avais parié sur la rationalité des marchés. Mais j'avais oublié ce que je dis moi-même depuis des lustres, ils sont tout sauf rationnels. Quant à la main invisible, elle est partie sans laisser d'adresse depuis bien longtemps. Bref, il me semblait que la dégradation forte de l'Italie par Moody's  allait peser sur la séance. Mais non. Pourquoi ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Crise de la dette : et si on nous prenait pour des c…

Oui, vous l'entendez partout, tous nos malheurs viennent désormais de cette fameuse dette qui oblige nos gouvernements à encore plus de rigueur, c'est à dire à nous demander de nous serrer la ceinture. S'il n'y avait pas autant de dette, tout irait mieux, nous ne serions pas à l'aube d'une apocalypse économique. Ces fameuses dettes des pays industrialisés les plus riches, on vous l'a assez répété, sont en permanente augmentation : nous vivons au dessus de nos moyens. Ah ! Scélérats de citoyens !

par Yovan Menkevick

Enjoy your rally

Tiens, les marchés ont cessé leur chute vertigineuse ? Réjouissons-nous mes frères... La presse rivalise à nouveau de titres plus positifs les uns que les autres. Pourtant... Pourtant tout cela n'aura qu'un temps et l’Armageddon annoncé par Reflets aura lieu.

par Antoine Champagne - kitetoa

Océan de liquidités en vue !

« On y est ! » s'exclament en cœur les analystes : le mur est là, dressé devant nous.  Imminence d’un défaut de paiement de la Grèce, dégradation de la note des États-Unis, contagion de la crise de la dette souveraine à l'Italie, explosion du prix de l'or, crise de liquidités des banques françaises, blocages institutionnels, bourses en sévère dévissage...  Trois ans à peine après Lehman Brother et la pseudo rédemption de Wall Street, nous voilà de retour à la case départ.

par Stanislas Jourdan

Coucou... Tu veux voir mon gros Armageddon ?

Reflets ne peut (malheureusement) pas être partout (j'y reviendrai dans un prochain article) et pendant que nous nous occupions du DPI en Syrie et en Libye, nous avons négligé l'économie qui continue de faire des blagues. Ces derniers jours, les bourses ont replongé durement, les banques sont au plus mal, la peur revient et les politiques continuent de marteler que #toutvanbien. Eh bien non, justement, tout ne va pas bien.

par Antoine Champagne - kitetoa

La Banque centrale de Grèce ouvre les vannes (#toutvabien)

La nouvelle n’étonne qu’à moitié les analystes : cela fait plusieurs mois maintenant que le secteur bancaire grec, en plus d’être écarté des marchés interbancaires, est en proie à une fuite des dépôts. C’est simple : les banquiers grecs sont tout autant en difficulté que leur gouvernement. Pour éviter la faillite, les institutions bancaires du pays n’ont d’autre choix que de recourir aux opérations de refinancement de la Banque centrale Européenne (BCE).

par Stanislas Jourdan

Coucou, c'est Liliane, je vous fais une blague qui le vaut bien...

C'est l'histoire d'une dame un peu âgée, très riche, qui se pointe ces derniers jours en racontant à qui veut l'écouter, qu'elle voudrait bien payer plus d'impôts, qu'elle voudrait participer à une sorte d'effort national pour sortir le pays de la crise économique et financière dans laquelle il est plongé.

par Antoine Champagne - kitetoa

Les politiques sont-ils cons ou incompétents ?

Je vous vois venir... C'est quoi ce titre ? Oui, bon, c'est peut-être une problématique mal posée. Peut-être simplement, les politiques nous prennent-ils plutôt pour des cons, ce qui serait plus logique. Un Sarkozy qui déteste tout le monde à part lui, un DSK qui a vécu un "cauchemar", on comprend qu'en dehors d'eux-mêmes, les politiques ne sont pas chargés à bloc d'empathie. Mais revenons à mon propos.

par Antoine Champagne - kitetoa

Crise financière : got trillions ?

Observez bien. Car se déroule en ce moment un film qui est déjà passé maintes fois sur les écrans de votre réalité. Après une période catastrophique, les marchés font une pause. Avec un peu de chance, et beaucoup d'agent, ils vont se stabiliser. Puis se reprendre et tout le monde criera victoire. Les politiques se gargariseront de leurs succès, ils diront qu'ils ont sauvé le monde, que sans eux, c'était le chaos.

par Antoine Champagne - kitetoa

Standard and Poor's : une perle dans le dernier leak d'Anonymous ?

Est-il possible de connaître une décision d'abaissement de la note des Etats-Unis par une agence de notation (Standard and Poor's) des mois à l'avance ? C'est une bonne question qui est posée par Anonymous. Avec quelques réserves que l'on développera ci-après, c'est un énorme pavé qui vient d'être lancé par le groupe dans le leak du dernier #FuckFBIFriday. Les mails d'un patron de Vanguard ont été publiés sur le Net.

par Antoine Champagne - kitetoa

#Live #capitaklisme #WTFinance Reloaded

Nous vous avons tenus informés ces derniers jours de la situation sur les marchés. Elle n'est pas terrible. En dépit de quelques sursauts, ceux-ci ont tendance à s'écrouler. Il n'empêche... La moindre bonne nouvelle est comme une branche à laquelle se raccrochent certains acteurs, quitte à oublier très vite que tout autour, c'est un océan en plein cyclone. Pour l'instant, les acteurs en question se raccrochent à ces petits soubresauts et concluent que le plus dur est passé.

par Antoine Champagne - kitetoa