High Frequency Trading versus la SEC : 2-0
Voilà au moins un message clair : il vaut mieux travailler pour l’un des principaux acteurs du High Frequency Trading que pour l’une des divisions de la Securities and Exchange Commission (SEC) chargée de réguler ces pratiques. On pourrait imaginer que lorsqu'un salarié du régulateur passe à l'ennemi, ou plutôt, chez ceux que le régulateur est censé réguler, cela se fasse en toute discrétion. Pas du tout.
Voilà au moins un message clair : il vaut mieux travailler pour l’un des principaux acteurs du High Frequency Trading que pour l’une des divisions de la Securities and Exchange Commission (SEC) chargée de réguler ces pratiques.
On pourrait imaginer que lorsqu'un salarié du régulateur passe à l'ennemi, ou plutôt, chez ceux que le régulateur est censé réguler, cela se fasse en toute discrétion.
Pas du tout.
GETCO, l'un des principaux acteurs du HFT, a par exemple annoncé fièrement le recrutement d’Elizabeth King, l’un des directeurs associés de la SEC. Elisabeth King travaillait dans la division « trading et marchés » où, bien entendu, elle a planché sur le HFT. Chez GETCO, elle sera en charge des aspects règlementaires au sein de l’équipe juridique.
Elle rejoint un ancien gouverneur de la Réserve Fédérale et l’ancien patron de la SEC Arthur Levitt.
De deux choses l’une, soit GETCO est terriblement anxieux à propos des textes contraignants qui pourraient toucher le HFT, c’est à dire son cœur de métier, soit il est parfaitement décontracté et ne fait que tisser un réseau relationnel très profitable.
Et dans les deux cas, c'est inquiétant...