Origines de la crise (3) : i belieeeeve i caaaaan fly
(ou comment après un deuxième crack pétrolier le cowboy Reagan se lance dans la vente à crédit des entreprises publiques de son pays appuyé par sa copine Margaret, tandis qu'un peu partout on construit des temples marchands à la gloire du libéralisme) Youpi ! C'est chouette, ultra bat !
(ou comment après un deuxième crack pétrolier le cowboy Reagan se lance dans la vente à crédit des entreprises publiques de son pays appuyé par sa copine Margaret, tandis qu'un peu partout on construit des temples marchands à la gloire du libéralisme)
Youpi ! C'est chouette, ultra bat ! On va s'en mettre plein les fouilles sur le dos de tous ces couillons à qui on va vendre du crédit en masse, des saloperies distrayantes et du rêve de pacotille, tout en leur piquant leurs entreprises nationales ! Ouaaaaaaais ! C'est un peu comme ça qu'on pourrait résumer la "première révolution libérale des années 80", particulièrement poussée du côté de la City de Londres et du pays du rêve en toc, outre-atlantique, chez les tueurs de bison. Le deuxième choc pétrolier de 1979 ne s'est pas bien passé, c'est vrai, on est entré dans une crise économique basée sur un dollar de plus en plus rare, des taux d'intérêts super élevés (donc un crédit très cher) et au final, début 80, le chômage grimpe à mort, mais on s'en cogne. Parce que comme le souffle Friedman à l'oreille de Reagan : "il y a un taux naturel de chômage pour que la démocratie libérale puisse se déployer, l'enrichissement du plus grand nombre passe par la libération des marchés qui s'auto-régulent dans une splendide valse de dévaluations, modifications des taux d'intérêts, rachats, ventes, et surtout élévation des capitaux de la rente". Alors, le chômage, hein,...