Crise de la dette : de pire en pire... Malgré les apparences
Pour une fois, Mme Irma Kitetoa s'est plantée. J'avais annoncé hier sur Twitter que les marchés auraient une sale tête aujourd'hui. Comme un imbécile, j'avais parié sur la rationalité des marchés. Mais j'avais oublié ce que je dis moi-même depuis des lustres, ils sont tout sauf rationnels. Quant à la main invisible, elle est partie sans laisser d'adresse depuis bien longtemps. Bref, il me semblait que la dégradation forte de l'Italie par Moody's allait peser sur la séance. Mais non. Pourquoi ?
Pour une fois, Mme Irma Kitetoa s'est plantée. J'avais annoncé hier sur Twitter que les marchés auraient une sale tête aujourd'hui. Comme un imbécile, j'avais parié sur la rationalité des marchés. Mais j'avais oublié ce que je dis moi-même depuis des lustres, ils sont tout sauf rationnels. Quant à la main invisible, elle est partie sans laisser d'adresse depuis bien longtemps. Bref, il me semblait que la dégradation forte de l'Italie par Moody's allait peser sur la séance. Mais non. Pourquoi ? Parce que les gouvernements européens s'agitent comme des papillons autour d'une ampoule lumineuse... Ils laissent filtrer partout des informations plus ou moins concordantes pour "rassurer les marchés". Façon : pas de panique, cette fois on va faire un truc énorme, recapitaliser les banques, tout ça, tout ça.
Nous y voilà.
Dexia qui avait passé tranquillement les tests de résistance en juillet est en déconfiture totale. Pas grave, le gouvernement français et les Belges vont tout faire pour éviter le pire (message subliminal : on va injecter des brouzoufs).
Attendez. Stop, on rembobine... Lors des premiers stress tests, c'était une banque irlandaise qui passait haut la main et faisait quasiment faillite peu après. Lors des derniers, c'était Dexia qui passait haut la main et qui s'écroule aujourd'hui. Ceux qui feignait de ne pas voir, sont peut-être un peu obligés de convenir aujourd’hui que ces stress test sont...