Journal d'investigation en ligne

Société

M. Contraventions ne payait pas ses PV ? Quelle surprise...

Mediapart révélait hier que le préfet Jean-Jacques Debacq,, Directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), le bidule qui génère les contraventions pour excès de vitesse (notamment), n'avait pas payé une série de PV, évitant ainsi des retraits de points sur son permis. C'est intéressant. Mais tellement évident. Qui dans les ministères paye ses contraventions, serait peut-être une question plus appropriée.

par Antoine Champagne - kitetoa

DiY de maison bioclimatique : autonomie solaire électrique effective

Construire soi-même une maison à énergie positive est un projet de Do It Yourself comme un autre. Un peu plus long et compliqué qu'une ouverture de porte à base d'Arduino, certes, un peu plus cher aussi, mais cela reste un DiY. L'article publié il y a un peu plus d'un an présentait cette maison qui devait fournir son énergie en toute autonomie. C'est chose faite : la maison est (presque) terminée (restent le crépi extérieur, des enduits intérieurs, carrelages etc…

par drapher

Pourquoi j'emmerde le #FN, et n'écrirai plus à ce sujet

Oh, un billet de blog. A la première personne. Le voici, il est court, pour ceux qui n'auraient pas totalement entravé la démarche du dernier article intitulé : Le #FN fait les bons constats, le #FN a la côte, le #FN aime la France, le #FN… Cet article voulait exprimer ce que pensent de plus en plus de gens. Et comment cette "parole politique" du FN de Marine Le Pen, totalement mensongère et fabriquée, a fini par prendre.

par Yovan Menkevick

Bâtonnage de dépêches : Les Echos au top

Aujourd'hui, Reflets vous apprend un mot du jargon journalistique avec des images. Dans la presse, on dit que l'on bâtonne des dépêches quand on remanie des articles d'agences de presse. Le top du top dans ce domaine étant de prendre une dépêche, écrite par un autre journaliste, donc, et de signer le contenu. Valeur ajoutée ? Quelques mots modifiés, une phrase de liant entre deux paragraphes. Bref : zéro valeur ajoutée.

par Antoine Champagne - kitetoa

Le #FN fait les bons constats, le #FN a la côte, le #FN aime la France, le #FN…

(Il faut à tout prix arrêter de dire n'importe quoi sur le Front national : ce parti a modifié son discours de façon radicale depuis 2011 et se positionne aujourd'hui comme un parti de gouvernement potentiel. Il est donc nécessaire de comprendre ce qu'il dit, qui il séduit, pourquoi il séduit, puis tranquillement, faire les constats qui s'imposent au cas où il parviendrait à prendre le pouvoir, où tout du moins le partager avec d'autres…

par Yovan Menkevick

Mais comment et pourquoi l'esprit FN colonise-t-il les esprits ?

Et bien, ce petit clip musical fournit quelques réponses. Mais des articles plus complets et plus fournis viendront compléter cette "analyse artistique" qui nous rappelle (un peu) l'époque des Bérus. Fabrice Epelboin, reviens, on a les mêmes à la maison !

par Yovan Menkevick

Marine Le Pen, une chance pour les libertés numériques

Le Front National monte, monte, et semble désormais apparaitre comme une fatalité, aussi bien dans les notes (plus ou moins) confidentielles qui atterrissent à l'Elysée que sous la plume d'intellectuels de renom comme Bernard Stiegler. En off, dans les arcanes du pouvoir (où il m'arrive de bosser), ce constat se chuchote et se mesure. Publiée au début de l'année 2013 (avant les confessions de Cahuzac), une étude commanditée par Sciences Po.

par Fabrice Epelboin

Dis papa, c'est quoi cette bouteille de Reflets ?

Etrange position que celle de Reflets aujourd'hui. Depuis deux ans, nous expliquons très régulièrement que la France a mis au point un système d'écoute des câbles sous-marins qui composent la colonne vertébrale du Net. La technologie, nous l'avions. Avec des entreprises comme Alcatel, Amesys, Qosmos, EADS, etc. Il ne manquait qu'une volonté politique de passer à Echelon 2.0. Celui qui écouterait les flux de data qui circulent dans les câbles du Net. C'est Nicolas Sarkozy qui s'y est collé.

Édito
par Rédaction

Petit retour sur la cession fantoche d'Eagle par Amesys Bull à Advanced Middle East Systems (AMESys)

Parmi les nombreuses questions que nous nous posons encore chez Reflets sur le dossier Amesys, il y en a une que nous n'avons pas beaucoup abordé. Il s'agit de la cession d'Eagle, le logiciel de surveillance global développé par Amesys (I2E à l'époque), qui a été cédé à Advanced Middle East Systems une émanation directe d'Amesys. Il y a comme quelques petits incohérences dans les divers sons de cloches émanant tantôt de Bull tantôt de Bercy, tantôt de Matignon, sur cette "cession" guignolesque.

Dossier
par bluetouff

MILIPOL 2013 : Advanced Middle East Systems et Nexa feront le voyage depuis Dubai-Billancourt

Le Milipol, c'est un salon assez fermé. Le salon de la sécurité intérieure des états comme il aime à se qualifier. Assez naturellement, depuis quelques années, révolution numérique oblige, de nombreux exposants proposant des solutions de guerre électronique se joignent aux marchands d'armement plus traditionnels.

par bluetouff

Ceci est le Watergate de la planète

Regardez bien ce trio (Bernstein, Graham, Woodward). A eux trois, ils ont fait plonger le président Richard Nixon. Qu'avait-il fait ce président là ? Envahi des pays de manière préventive, tué des milliers de personnes avec des drones ? Kidnappé des gens partout dans le monde pour les livrer à des centres de torture ? Légalisé la torture ? Non, "juste" mettre sur écoute ses opposants politiques. Pourquoi vous parler de cela aujourd'hui ?

Édito
par Antoine Champagne - kitetoa

XKeyscore : le Google de la NSA, selon la presse...

France Info, Le Monde, toute la presse bien informée raconte... ce que raconte le Guardian en y ajoutant une touche personnelle, française : XKesycore (lire le document) est "le Google de la NSA". Voilà qui nous avance bien. A part traduire l'article du Guardian, les journaux français ne nous apportent pas grand chose. Mais rassurons nos journalistes français, les journalistes étrangers ne vont pas beaucoup plus loin, que le descriptif de ce que permet de faire XKeyscore.

par Antoine Champagne - kitetoa

Selon la fondation Carla Bruni Sarkozy, la cour des comptes nous aurait menti (enfin presque)

C'est tout de même assez amusant de constater, que sur son  site web désormais quasi complètement statique (la machine servant les contenus dynamiques répondant aux abonnés absents depuis un bon moment), la fondation Carla Bruni Sarkozy dément ce qui a été publié par la cour des comptes. Mais en fait, elle ne dément pas grand chose, n'apportant strictement aucun éclairage, la fondation se borne à expliquer que les contenus, ont été financés par ses soins.

par bluetouff

ALTAIR THINK TANK : Reflets sera présent au Festival Off d'Avignon

Reflets vous donne rendez-vous à l'occasion de l'Université ouverte du Think Tank Altair les 15 et 16 juillet qui se tiendra pendant le Festival Off d'Avignon. Avec de nombreux autres invités, nous participerons le 15 juillet à une réflexion autour des médias à l'occasion d'une table ronde qui réunira Edwy Plenel (co-fondateur de Mediapart), Audrey Pulvar (journaliste), Judith Silberfeld (rédactrice en chef de Yagg), François Adibi (président d’Altaïr think tank).

par bluetouff

Des dons pour Reflets, pour quoi faire ?

Depuis quelques jours, nous appelons nos lecteurs à faire des dons pour Reflets. Voici pourquoi... Le 23 décembre 2010, Reflets publiait son premier article. Le début d'une longue série puisque nous en sommes aujourd'hui, près de trois ans plus tard à 1374 articles et quatre émissions de radio. Nous n'avons pas ménagé nos efforts.

Édito
par Antoine Champagne - kitetoa

Quand Jean-Jacques Urvoas raconte n'importe quoi au Point sur le PRISM français...

Le Point nous a gratifié aujourd'hui d'un article en forme de démenti sur l'étendue de la surveillance opérée par la DGSE, façon PRISM dans lequel Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère, spécialiste du renseignement et de la surveillance pour le parti au pouvoir, est cité. Jean-Marc Manach a tweeté le lien vers l'article sans commentaires. Ce qui a appelé de ma part la réponse suivante : "@manhack : @jjurvoas raconte des conneries, ce qui peut facilement être démontré.

par Antoine Champagne - kitetoa

#PRISM, c'est fini, on tourne tous la page !

Le scandale "PRISM" est doucement en train de sombrer dans l'oubli. Quasiment plus aucun titre sur le sujet dans la presse. Au mieux entend-on encore parler de Snowden. Mais des problématiques sociétales liées à ses révélations ? Plus rien. Qu'en restera-t-il dans quelques semaines ? Pourtant, PRISM va bien plus loin que le simple "espionnage", désormais institué comme thème central par la presse.

par Antoine Champagne - kitetoa

Cher François, chère cour d'appel de Versailles, chers dirigeants de tous poils...

Vous êtes toujours là. Toujours à vos postes. Avec toujours votre pouvoir. Un mot, une lettre de cachet , et c'est toute la puissance publique qui se met en branle pour faire appliquer votre bon vouloir. Bien sûr, votre bon vouloir est encadré par quelques textes, ce qui évite, à priori, l'arbitraire de l'ancien régime, celui du Roi. Vos décisions peuvent même faire l'objet de recours. C'est ça la démocratie. Oui. Mais non. Qui fera appel, avec quels moyens ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Inventaire à la Prévert des questions sans réponse sur #PRISM

Le temps passe, et les questions que nous nous posons chez Reflets ne sont même pas évoquées dans les articles sur PRISM. Sans doute parce qu'elles sont idiotes. Quoi qu'il en soit, nous allons les lister ici au fil des jours, sans ordre précis. Pourquoi la presse ne pointe-t-elle pas le foutage de gueule qui consiste, pour les dirigeants européens, à s'étonner ou s'offusquer des programmes d'écoute des Etats-Unis ? De la part des anglais et des allemands, c'est pourtant ultra gonflé.

par Antoine Champagne - kitetoa

Edward Snowden : un symptome du tête à l'envérisme

Le règne du faux, l'inversion du sens prospèrent, année après année. Oh, bien sûr, cela n'a pas commencé hier. Ni avant-hier. Les puissants (transformés en  bateleurs) ont toujours jonglé avec les mots, inversant leur sens, établissant un règne du faux, un marketing généralisé à tous les sujets sociétaux pour mieux "mener" les foules. Les beaux-parleurs ont le beau rôle.

par Antoine Champagne - kitetoa