Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking

Deep Packet Inspection : une technologie mortelle

Avant Snowden et le développement du chiffrement, le DPI était la technologie ultime pour mettre sur écoute le trafic Internet. Cette technologie permet de dupliquer les emails, données de navigation, discussions en temps réel, etc. La vie privée des internautes est réduite à néant.

La France innove avec le Deep Packet Protection©

LPM 2.0 : du DPI technique, pas du DPI politique

Le projet de loi de programmation militaire, dans sa nouvelle mouture pour la période 2019 à 2025, aka LPM v2.0, prévoit, outre les habituelles questions de budget, d'effectifs, de moyens, "le développement de la résilience « cyber »" de la fière startup-nation.

par Jef

Axelle Lemaire, la cryptographie et la surveillance massive...

Il y a quelques jours, Axelle Lemaire, ex-secrétaire d’Etat chargée du numérique sous François Hollande, s'est émue de l'arrestation d'opposants Turcs sous prétexte qu'ils utilisaient des outils de chiffrement. Et d'évoquer ensuite le lien entre chiffrement et liberté. Sans doute. Même si son conseiller en communication, Aziz Ridouan nous avait traités de trolls, nous allons tenter une petite explication de texte pour l'ancienne secrétaire d'Etat...

par Antoine Champagne - kitetoa

La surveillance étatique d'Internet fait son entrée dans la présidence Macron

La lecture du site BFMTV peut être parfois intéressante. Dans un long article, Matthieu Pechberty évoque la vente d'Alcatel Submarine Networks, une entreprise pour le moins stratégique. Nokia, propriétaire de la filiale d'Alcatel serait sur le point de proposer à la vente cette boite inconnue du grand public, mais qui pose une grande partie des câbles sous-marins qui composent la colonne vertébrale d'Internet.

par Antoine Champagne - kitetoa

Philippe Vannier, l'oublié (pour l'instant) du scandale Amesys

On peut le tourner dans tous les sens possibles, lorsqu'une entreprise fait l'objet d'une instruction pour complicité de torture par un pôle dont l'intitulé est "génocide et crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre", cela fait désordre sur le curriculum vitae de son dirigeant. C'est exactement ce qui est arrivé à Amesys et Qosmos, respectivement dirigées par Philippe Vannier et Thibaut Bechetoille. Où en sont ces dossiers ouverts en avril 2014 ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Trump, ou pourquoi les outils de surveillance massive doivent être proscrits

Adresses mail .gouv.fr ayant effectué des achats sur le site d'un sex-hop français Ce n'est pas la première, ni la dernière fois que Reflets exprime cette position : la mise en place d'outils de surveillance massive, y compris par des Etats dits démocratiques, doit être proscrit. Car il est impossible de prédire l'avenir et le type de régime qui s'imposera. Observez par exemple la différence d'orientation politique entre Mustafa Kemal Atatürk et Recep Tayyip Erdoğan en Turquie.

par Antoine Champagne - kitetoa

Les espions se cachent pour... surveiller. Pourquoi ?

Selon un rapport secret de la CNIL allemande, les services de renseignement de notre voisin auraient violé les lois et la constitution du pays en collectant massivement des données sur des citoyens n'ayant évidemment aucun rapport avec le terrorisme. Surprise ? Pas vraiment. C'est devenu une sorte d'antienne depuis les premières révélations d'Edward Snowden. Souvenez-vous... La NSA récoltait les selfies des internautes pour faire de la reconnaissance faciale. C'est dire si le filet est large.

Édito
par Antoine Champagne - kitetoa

France 2016 : bienvenue en algocrature ?

La gouvernance algorithmique, aussi appelée algopolitique, est un nouveau mode de gestion de la société , une nouvelle manière de traiter la vie démocratique. Cette récente gouvernance politique — qui ne se nomme pas — possède de nombreux aspects inquiétants facteurs de mutation sociétale,  aspects étonnamment "non discutables" et non discutés.

par drapher

IOL : un radeau nommé Confiance

Évoquer  un programme visiblement secret-défense portant sur des outils de  surveillance du trafic Internet n'est pas chose aisée. Notre premier article était trop technique pour les uns, pas assez détaillé pour les autres, inintéressant pour la majorité de la presse qui a ignoré superbement nos révélations, il nous fallait revenir sur le sujet. Tout  d'abord les mots. De quel type de surveillance parle-t-on ? Massif, pas massif ?

par Rédaction

DPI : la flûte enchantée

Eduardo Rihan-Cypel en plein vol Pas de Qosmos, pas de DPI... Alors les flûtistes, on va pas vous demander de vous excuser. Non, c'est pas notre genre. Et surtout c'est pas le votre. Mais on va quand même vous poser une colle. Sur la première page du document de Qosmos à propos des Interceptions Obligations Légales, il y a marqué quoi ? Les autres, vous dites rien.

par Jef

Qosmos et le gouvernement Français, très à l'écoute du Net dès 2009

Extrait du document de Qosmos concernant IOL Pourtant, cette question n'est pas innocente. Tout au long de l'instruction qui la vise pour la vente d'un système d’interception global à la Syrie, Qosmos a axé sa défense sur le fait que lorsque ses sondes n'étaient pas mises à jour, elles devenaient inutilisables. Soit le beau jouet du GIC ne fonctionne plus depuis 2012, soit Qosmos continue d’entretenir les sondes, soit un autre prestataire a pris le relais.

par Rédaction

C'est l'histoire de parlementaires, de sécurité numérique et d'une entreprise ou deux...

Chers représentants du peuple, je vous aime. Je vous aime pour votre vision, comme disent les Américains. Je vous aime pour votre capacité à vous occuper de nous avec tant d'abnégation. Je vous aime parce qu'avec vous, il ne peut y avoir de décision biaisée, de décision ridicule qui fasse dépenser des fortunes à la communauté nationale pour rien. Je vous aime parce que vous n'êtes ni naïfs, ni bêtes. Vous êtes la perspicacité personnifiée. Oh, bien sûr, pas tous, hein.

Édito
par Antoine Champagne - kitetoa

L'étonnant expert judiciaire choisi pour plancher sur les cas Amesys et Qosmos

Le Pôle Crimes contre l'humanité du Tribunal de Grande Instance de Paris qui enquête sur le rôle des sociétés Amesys et Qosmos dans la vente d'outils de surveillance massive à la Libye de Kadhafi et à la Syrie de Bachar el-Assad ont nommé il y a quelques mois un expert judiciaire pour le moins étonnant.

par Antoine Champagne - kitetoa

Loi sur le renseignement : le storytelling et les faits

Ça  allait être super, cette Loi sur le renseignement. Que du bon. Enfin, on allait encadrer des pratiques a-légales. Enfin, on allait surveiller les surveillants avec une commission ad-hoc, bien dotée. Enfin, on allait prendre en compte la nécessaire protection de la vie privée. Jean-Jacques Urvoas nous l'avait promis. Manuel Valls, Bernard Cazeneuve aussi. Tous à l'unisson. Au Parlement, nos représentants votaient quasiment à l'unanimité ces nouvelles mesures.

par Antoine Champagne - kitetoa

La vaste blague de la proposition de loi sur la surveillance internationale des communications

Incorrigibles naïfs ou optimistes que nous sommes, citoyens ayant encore une once de foi dans le système démocratique, nous commentons, nous proposons des modifications, nous espérons que nos représentants sauront voir le mur vers lequel ils nous précipitent avec la proposition de loi sur la surveillance internationale des communications, qui fait suite à la non moins  méprisable loi sur le renseignement.

par Antoine Champagne - kitetoa

Edward Snowden : did we fail ?

I’m sitting here in the middle of nowhere. The sea surrounds me. There is this deep blue sky above. I have no Internet connection. No land-line. There is only my mobile phone. No data. This is like the desert. Except it’s an island. With lots of water all around it. And suddenly, I realize how much we failed. I can avoid privacy intrusions here. I can try. They can see where I am as I use my mobile. They are still partially blind while I’m not using the data.

Édito
par Jim Jones

Emmanuel Macron s'intéresse à la "mesure des Internets", mais aussi au DPI

Glint, la boite noire à traquer des terroristes, un matériel grand public vendu par la France à la Libye de Kadhafi Est-ce qu'il y a des contraintes, est-ce que cela va dégrader les performances du réseau si on l'utilise de manière intensive ou... généralisée ? Est-ce que c'est précis en matière de classement des protocoles et applications utilisées ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Amesys : le ministère de la défense marocain menace de poursuites journalistes et ONG

PopCorn, c'est le nom d'un projet Eagle, au Maroc. Il n'est pas dans notre habitude de publier des preuves de sujets que nous avançons, tout particulièrement quand ces preuves font l'objet d'examen dans une procédure en cours. L'existence du projet PopCorn ne fait aucun doute, nous travaillons sur ce sujet depuis le 2 février 2011, plus de quatre années durant lesquelles nous avons accumulé des preuves que nous tenons bien évidemment à la disposition de la justice...

Dossier
par Rédaction

Aujourd'hui, le totalitarisme doux, et demain ? #boitesnoires

— Bonjour on aimerait acheter ce poste de télévision Ultra HD de 4 mètres de large à 4500 € qu'est sur le stand là, vous faites des facilités ? — Mais bien sûr chers messieurs-dames, suivez-moi donc dans ce bureau, je vais de ce pas vous donner notre carte hyper gold de crédit permanent à cumul de points, qui exceptionnellement, parce que vous êtes venus pile au bon moment, est GRATUITE ! — Whaaaa, c'est génial, hein chérie ? Et pour les papiers à remplir ?

Édito
par Yovan Menkevick

Question : Le #Maroc a-t-il acheté un #Eagle d'#Amesys ?

Si l'on en croit 24hinfo, un journal marocain, le ministère de l'Intérieur de ce pays aurait porté plainte contre des personnes l'ayant accusé d'avoir acheté des outils de surveillance. Un rapport de Privacy International (organisateur par ailleurs des Big Brother Awards) accuse le Maroc d'avoir acquis des outils de piratage (Hacking Team et Amesys/Bull). Si l'information de 24hinfo est juste, le ministère de l'Intérieur va avoir du mal à expliquer ce qui va suivre.

par Antoine Champagne - kitetoa

L'Allemagne espionnerait pour le compte de la NSA : pourquoi la France se tait

Selon la presse allemande, l'Allemagne aurait espionné la France et l'Union européenne pour le compte de la NSA. Etonnament, pensent certains, la France se tait. Comme si finalement, il n'y avait pas là une sorte de cassure dans le couple franco-allemand. Arte a demandé à Reflets ce qu'il en pensait. Nous ne sommes pas des experts de l'espionnage mais nous avons quand même une idée ou deux sur le sujet.

par Antoine Champagne - kitetoa