L'étonnant expert judiciaire choisi pour plancher sur les cas Amesys et Qosmos
Le Pôle Crimes contre l'humanité du Tribunal de Grande Instance de Paris qui enquête sur le rôle des sociétés Amesys et Qosmos dans la vente d'outils de surveillance massive à la Libye de Kadhafi et à la Syrie de Bachar el-Assad ont nommé il y a quelques mois un expert judiciaire pour le moins étonnant.
Le Pôle Crimes contre l'humanité du Tribunal de Grande Instance de Paris qui enquête sur le rôle des sociétés Amesys et Qosmos dans la vente d'outils de surveillance massive à la Libye de Kadhafi et à la Syrie de Bachar el-Assad ont nommé il y a quelques mois un expert judiciaire pour le moins étonnant.
Jean-Louis Courteaud annonce ses compétences sur sa page personnelle :
- Cybercriminalité - Expertises numériques,
- Informatiques et Téléphoniques,
- Agréé Cour d'Appel, Cour de Cassation,
- Tribunaux du Grand Duché du Luxembourg et Cour Pénale Internationale de La Haye,
- Spécialiste en recueil et recherches de données,
- Protection du Patrimoine Informationnel de l'Entreprise.
Rien sur le deep packet inspection, un sujet relativement pointu au coeur de cette instruction et dont les rares spécialistes sont parfaitement connus. Ce n'est pas dirimant, mais cela aurait évidemment été un plus.
En revanche, ce qui est assez dirimant en l'espèce, ce sont les convictions politiques ouvertement affichées sur le compte Twitter, entre autres, dudit expert.
Toute personne qui a suivi, même de loin, les affaires Amesys et Qosmos, sait combien l'implication de l'Etat, sous la houlette de Nicolas Sarkozy et de sa garde rapprochée, a été prégnante.
Amesys a été poussée par le gouvernement français et ses services de renseignement pour vendre à Abdallah Senoussi un Eagle (entre autres choses). La BPI (dans sa version FSI) a été sollicitée pour injecter 10...