Budgétisons, qu’ils disaient
Revenons à nos moutons… Voici donc que toute ma production était mise en cases dans un super logiciel répondant au doux nom de MS Project. J’ai expliqué combien le calcul du temps attribué à chacun de mes textes était arbitraire. Là où l’on m’attribue quelques minutes, il me faut parfois une heure ou plus. A l’inverse, un texte prévu sur plusieurs heures pouvait aussi bien me prendre quelques minutes. Pourquoi l’agence s’entête-t-elle à mettre mon travail en cases ?
Voici donc que toute ma production était mise en cases dans un super logiciel répondant au doux nom de MS Project.
J’ai expliqué combien le calcul du temps attribué à chacun de mes textes était arbitraire. Là où l’on m’attribue quelques minutes, il me faut parfois une heure ou plus. A l’inverse, un texte prévu sur plusieurs heures pouvait aussi bien me prendre quelques minutes.
Pourquoi l’agence s’entête-t-elle à mettre mon travail en cases ?
Simplement parce qu’elle facture tout. La moindre action de l’un des salariés vient s’inscrire dans le grand livre de comptes matérialisé par les “timesheets”. Quoi c’est ?
Un truc totalement improbable. Un autre logiciel, dans lequel chaque salarié inscrit en détails le temps passé sur chaque budget.
Cela permet de savoir si pour un budget de 15.000 euros (un exemple, hein…), on a pas dépensé 18.000 euros en laissant travailler 12 personnes pendant 15 jours…
Enfin normalement.
Parce que comme pour toute mise en cases de l’activité humaine, il y a un hic terrible. Ce hic, c’est justement le facteur humain. Imprévisible, irrationnel par nature.
Imaginons que j’ai sous les yeux un très beau cahier des charges pour créer un site et la newsletter qui va avec. Le tout pour un budget de 70.000 euros. Ben oui, on est dans la com’ ou on n’y est pas.
Je met déjà quelques personnes à travailler sur le dossier pour le remporter.
Comme j’ai des idées de fou, je gagne le budget. Bien sûr, il n’y a pas que les idées. Les...