TMG : cet ami qui voulait vous fliquer
L'été dernier, nous attirions votre attention, allant même jusqu'à apporter notre soutien à l'HADOPI (ça aurait du vous inquiéter venant de notre part), sur une dangereuse dérive annoncée des ayants-droit. L'HADOPI s'était d'ailleurs empressée de remettre tout ce petit monde à sa place.
L'été dernier, nous attirions votre attention, allant même jusqu'à apporter notre soutien à l'HADOPI (ça aurait du vous inquiéter venant de notre part), sur une dangereuse dérive annoncée des ayants-droit. L'HADOPI s'était d'ailleurs empressée de remettre tout ce petit monde à sa place. Nous vous expliquions que cette dérive possible était un risque réel, et fondé sur un lobbying sans faille d'une industrie qui se porte indécemment bien en temps de crise, pour ce qu'elle est nécessaire à notre vie quotidienne. Cette dérive est aujourd'hui matérialisée par l'assignation des fournisseurs d'accès, publiée ce matin par PCInpact. Et on y trouve du lourd qui tâche dedans. Du tellement lourd qu'on va être obligés de vous raconter ça en plusieurs articles pour que ce ne soit pas trop indigeste.
Dans le document assignant les gros fournisseurs d'accès Internet ainsi que Google, les ayants-droit nous racontent, décontractés du gland, qu'ils aimeraient que la justice confie le routage mondial du trafic des fournisseurs d'accès français, à TMG , qui est déjà pas fichue de protéger son pool "d'ip de tests". C'est quand même ultra gonflé de leur part. Pour rappel, Reflets avait épinglé la société privée nantaise, se voulant le bras armé des ayants droit. Notre article, et les quelques explications qui ont suivi, ont valu à TMG d'être la seule connexion coupée par l'HADOPI. Cette interconnexion...