On a longtemps parlé de « lepénisation des esprits ». Désormais, avec l'aide de toute une galaxie d'acteurs (milliardaires, télévisions, presse, écoles, lobbies, instituts de sondages, ...), on peut parler d'extrême droitisation des esprits. Et elle est réussie. Les néo-fascistes sont aux portes du pouvoir. L'Histoire le démontre, le camp de la haine commence par dévorer tout ce qui lui est extérieur avent de se dévorer lui-même. À la fin, il ne restera rien.
Pourquoi une nouvelle chronique électorale ? Il peut sembler, de prime abord, que le marché est déjà saturé. Impossible d'allumer sa télé sans tomber sur un plateau de politologues prêts à discuter, des heures durant, autour d'un simple pourcentage ( à deux chiffres après la virgule, concédons-le ) censé représenter la sainte « opinion publique ».
Ca n'a pas loupé. La poussée du Front National lors des cantonales est traduit par les éminents commentateurs (journalistes) comme étant un "vote contestataire". Ce n'est pas la première fois que cela arrive. Lors de l'élection présidentielle de 2002, alors que Jean-Marie Le Pen s'était retrouvé au deuxième tour, la presse dans son ensemble parlait de vote contestataire.
A peine plus d'un mois après avoir été condamné pour provocation à la haine raciale, Éric Zemmour est invité à un grand débat de l'UMP sur le thème «les normes vont-elles tuer les libertés des Français? ».