De l'endogamie à l'exogamie en matière d'informatique
Ou le cercle sans fin du grand n'importe quoi
C'est bien connu, le problème est entre la chaise et le clavier. Et si le user est un imbécile, autant essayer d'en tirer le plus grand profit. Au delà de ce triste constat qui sied si bien aux GAFAM, l'écosystème se tire un balle dans le pied en admettant le pire.
C'est comme ça... Vous pouvez avoir signé un contrat inavouable avec Kadhafi, être poursuivi par la Justice pour cela et rester au sommet de l'écosystème. Ce dernier permet que Philippe Vannier soit "Vice President Big Data & Security Solutions and Group" d'Atos. Notre dernier article évoquant" l'asile politique" accordé par Thierry Breton à Philippe Vannier nous avait valu un courrier d'avocat assez menaçant. Thierry Breton est un habitué des procès contre les journalistes qui grattent un peu le vernis duquel il est recouvert.
Dans le domaine de la sécurité informatique, comme dans à peu près tous les cercles, il est assez improbable que quiconque dénonce la présence en son sein de canards boiteux. Les casseroles sont très proprement remisées, oubliées au fond d'un placard fermé à double tour.
Philippe Vannier est donc auréolé de son titre de vice-président Big Data et solutions de sécurité, de CTO du groupe Atos. Oublié le contrat avec Kadhafi, les fonds versés au festival mondial des arts nègres. Tout est pardonné.
Thierry Breton et Philippe Vannier, l'homme phare du DPI français se sont bien trouvés. Il y a des hasards surprenants dans la vie. Souvenez-vous... Le 6 juin 2016, Reflets révélait que la France s'était équipée dès 2009 de sondes DPI dans les DSLAM pour des interceptions administratives. IOL, pour Interceptions obligatoires légales, était justement... Illégal. Comme le rappelait à l'époque Jérôme...