#Amesys : business as usual
Il ne s'est rien passé. Rien du tout. Non, un petit site du fin fond du Web n'a pas découvert qu'une société française, filiale de Bull avait vendu un système d'écoute global de la population libyenne. Non, ce n'est jamais arrivé. Cette découverte n'a jamais été relayée et approfondie par Owni. Ni reprise par toute la presse et toutes les TéVés. Le Wall Street Journal n'a jamais découvert un centre d'écoute de toute la population à Tripoli.
Il ne s'est rien passé. Rien du tout.
Non, un petit site du fin fond du Web n'a pas découvert qu'une société française, filiale de Bull avait vendu un système d'écoute global de la population libyenne. Non, ce n'est jamais arrivé. Cette découverte n'a jamais été relayée et approfondie par Owni. Ni reprise par toute la presse et toutes les TéVés.
Le Wall Street Journal n'a jamais découvert un centre d'écoute de toute la population à Tripoli. Il n'a jamais publié les photos des logos Amesys à Tripoli. Ni raconté que sur les affiches Amesys à Tripoli, il y avait le nom du contact chez Amesys, Renaud Roques, en cas de problème.
Le WSJ n'a pas non plus raconté que dans ce centre, il y avait des centaines de dossiers retraçant les écoutes de la population libyenne. Rien de tout cela n'est arrivé. Mediapart n'a pas expliqué en long, en large et en travers que Ziad Takieddine, l'ami de tous les hiérarques de l'UMP et du gouvernement avait facilité les contrats entre Amesys/Bull et le gentil colonel Kadhafi.
Non, tout cela n'est jamais arrivé.
Reflets n'a pas non plus écrit que Amesys avait versé 120.000 euros pour "sponsoriser" le festival mondial des arts nègres au Sénégal.
Nous n'avons pas non plus écrit que début février alors que les troubles commençaient à être nettement visibles en Libye, le patron d'Amesys/Bull était allé faire un petit tour en Libye histoire de tenter...