Ventes d'armes françaises : suite et fin
Observons le cours de l'histoire : 2007/2010, Nicolas Sarkozy courtise le colonel Kadhafi. Il rêve de lui vendre toute une quincaillerie. Des avions de chasse, une centrale nucléaire, des missiles, on en passe. 2011 : Nicolas Sarkozy parade comme un coq, tout fier de griller la priorité à ses propres alliés en reconnaissant les insurgés libyens comme seuls interlocuteurs valables. Il demande l'approbation des autres pays pour aller frapper le colonel sur son terrain.
Observons le cours de l'histoire : 2007/2010, Nicolas Sarkozy courtise le colonel Kadhafi. Il rêve de lui vendre toute une quincaillerie. Des avions de chasse, une centrale nucléaire, des missiles, on en passe.
2011 : Nicolas Sarkozy parade comme un coq, tout fier de griller la priorité à ses propres alliés en reconnaissant les insurgés libyens comme seuls interlocuteurs valables. Il demande l'approbation des autres pays pour aller frapper le colonel sur son terrain. N'y a-t-il pas une forme d'ironie ? Au pire un cynisme confondant, au mieux, un décalage permanent face à l'histoire.
La France est l'un des premiers exportateurs mondiaux d'armes. Ses entreprises productrices ne le font pas seules, elles ont l'accord et l'appui, quand ce ne sont pas des aides à l'exportation, du gouvernement français.
Le SIPRI vient de publier la liste détaillée des contrats pour chaque pays. Dans ce catalogue à la Prévert, une liste incroyable d'outils de mort avec les pays destinataires.
Dans un avenir proche, avec cette liste, il ne faudra plus longtemps pour savoir avec quelles armes françaises on massacre les populations dans des contrées riantes dont on accueille les dictateurs avec tapis rouge et tente VIP dans les jardins des palais parisiens. Les insurgés de Benghazi, qui ont accroché le drapeau français pour remercier notre pays de son soutien, risquent par exemple de faire connaissance dans un avenir proche avec les missiles MILAN vendus...