Let's take back the world
Je n'ai pas réussi à entendre le nom de l'humoriste qui a sorti cette blague mais elle eu un effet intéressant. Me faire penser à autre chose. Parlant de la nécessité de lutter contre le capitalisme, cet humoriste, donc, finissait son sketch sur à peu près cette phrase : "est-ce qu'une cheville ouvrière peut faire tomber le système?".
Je n'ai pas réussi à entendre le nom de l'humoriste qui a sorti cette blague mais elle eu un effet intéressant. Me faire penser à autre chose. Parlant de la nécessité de lutter contre le capitalisme, cet humoriste, donc, finissait son sketch sur à peu près cette phrase : "est-ce qu'une cheville ouvrière peut faire tomber le système?".
Avec le mouvement d'occupation qui a pris racine en Tunisie et en Egypte - avec l'exemple époustouflant de la place Tahrir, puis la Puerta del Sol à Madrid, et enfin Occupy Wall Street, en passant par le Chili et ailleurs, ce n'est plus un mouvement ouvrier qui se rebelle contre les injustices qui historiquement, depuis toujours, lui sont faites.
Non, c'est toute la société qui se soulève. Qui dit "dégage!", qui demande "una democracia real ahora", des gens pauvres, des lettrés, des acteurs, des réalisateurs, des intellectuels, des ouvriers, des professeurs. Touts disent "ça suffit". Ils pensent, comme l'a expliqué Danny Glover à Oakland (voir plus bas) qu'il est temps de "take back the world". Quand j'aurai fini de vous parler des machines, vous comprendrez peut-être mieux pourquoi c'est essentiel de se réapproprier le monde. Avant qu'ils ne le cassent définitivement.
Pendant ce temps, les politiques continuent de faire comme si tous ces gens n'existaient pas. Ils continuent de brasser de l'air. De faire croise qu'ils vont...