Cybereugénisme : on était donc à Horizon un mois... environ
Il y a un mois, nous vous parlions d'analyse prédictive de la criminalité. Hasard du calendrier ou pas, c'est aujourd'hui, que la Gendarmerie Nationale a commencé à communiquer sur son logiciel prédictif. L'information distillée par la presse est évidemment incomplète, un peu édulcorée, puisqu'elle fait l'impasse totale sur l'essentiel, le nerf de la guerre... les données.
Il y a un mois, nous vous parlions d'analyse prédictive de la criminalité. Hasard du calendrier ou pas, c'est aujourd'hui, que la Gendarmerie Nationale a commencé à communiquer sur son logiciel prédictif. L'information distillée par la presse est évidemment incomplète, un peu édulcorée, puisqu'elle fait l'impasse totale sur l'essentiel, le nerf de la guerre... les données. C'est d'ailleurs fort surprenant qu'avec ce genre de titre sensationnaliste (attention ce lien peut nuire à vos synapses), personne ne semble se poser les questions que nous nous posons :
_ Question 1 : Comment on va alimenter cette "arme secrète" pour la rendre efficace ?_ Réponse : TOUT ce qui nous tombe sous la main, les fichiers qui n'ont officiellement jamais existé aussi ! Plus y'en a plus mon algo est intelligent.
_ Question 2 : Que fait-on des données une fois traitées ?_ Réponse : On les redonne à manger à nos algos.
Nous vous expliquions que le seul moyen de rendre une intelligence artificielle intelligente, c'était de lui donner à manger un maximum de données. Etrangement la presse n'en fait pas état, pas plus qu'elle ne fait état de la provenance et de la nature des données que les algorithmes de Morpho (Safran) devront traiter pour jouer la madame Irma de la criminalité.
Ces données, c'est nous qui les donnons, sur les réseaux sociaux (Twitter et Facebook au premier plan), il y a également...