Au Maroc, la traque aux dissidents est ouverte... Merci Amesys !
Reflets vous avait déjà révélé le marché marocain d'Amesys. Nous nous doutions bien que le projet, nom de code « PopCorn » allait de pair avec une accentuation de la répression politique. Cette magnifique technologie française qu'est Eagle va enfin pouvoir commencer à faire ses preuves au Maroc, la traque et la criminalisation des opposants politiques y est maintenant officiellement lancée. C'est ce que nous rapporte le site Al-akhbar.com dénonçant une criminalisation des dissidents.
Reflets vous avait déjà révélé le marché marocain d'Amesys. Nous nous doutions bien que le projet, nom de code « PopCorn » allait de pair avec une accentuation de la répression politique. Cette magnifique technologie française qu'est Eagle va enfin pouvoir commencer à faire ses preuves au Maroc, la traque et la criminalisation des opposants politiques y est maintenant officiellement lancée. C'est ce que nous rapporte le site Al-akhbar.com dénonçant une criminalisation des dissidents.
Le mouvement du 20 février
Il faut remonter au mouvement du 20 février 2011 pour comprendre ce qu'il s'est passé et qui a abouti au durcissement de la répression vis à vis des opposants politiques. Une nouvelle constitution devait promettre aux marocains des mesures de libéralisation. Des élections anticipées ont propulsé le Parti islamiste Justice et Développement (PJD) au gouvernement. Les revendications du mouvement du 20 février portaient sur la lutte contre corruption, une meilleure séparation des pouvoirs, plus de liberté sur le plan économique et sur l'éducation, ainsi que le respect de la liberté de expression. Les manifestations, sous embargo médiatique de la part des médias d'état, avaient été violemment réprimées par les autorités qui accusaient un mouvement piloté par l'extrême gauche et les islamistes.
De nouvelles manifestations
Le 22 juillet dernier des manifestations se sont tenues à Casablanca, à Rabat...