Supersarko, sauveur du monde : il y a du laisser aller...
Et voilà que votre copain ne comprend pas la feinte. Il lâche tout de go devant la représentation nationale française que non, vous n'aviez pas parlé de ce sujet. Bon bref, l'abandonner aujourd'hui, ce n'est pas si grave. En plus, maintenant, vous l'aviez compris, l'achat des Rafales et de la centrale nucléaire, c'était du flan, il n'allait jamais les prendre. Le seul truc qu'il avait pris, c'était des missiles Milan. Pratique pour balancer sur des insurgés, en plus c'est filoguidé...
Merci monsieur le président. Merci d'utiliser à bon escient vos super-pouvoirs tant de fois vantés. Vous avez six cerveaux bien irrigués et cela se voit : vous avez sauvé l'économie mondiale, vous avez tué les paradis fiscaux, vous avez sauvé l'euro de la désintégration, sauvé l'Europe de la guerre et maintenant, vous avez sauvé le peuple libyen, car tout le monde le sait, sans vous, il n'y aurait pas eu de résolution de l'ONU imposant une zone de non survol.
Vous et votre gouvernement étiez en vacances pendant les manifestations en Tunisie et en Egypte, ce qui explique le lourd silence de la France. Mais on ne vous y reprendra plus et cette fois sur la Libye, vous y allez, finalement, à fond. Aucun doute, M. Strauss-Khan n'a pas la stature internationale que vous avez. Il peut aller se rhabiller et qu'il n'espère pas pouvoir se prévaloir d'une quelconque action à l'échelle de la planète, comparé à vous. Tout de même, sauver le peuple libyen dans son ensemble, éviter la guerre entre la Géorgie et la Russie. Ce n'est pas rien.
Bon, mais maintenant que vous avez sauvé la Libye, il ne faudrait pas vous laisser aller. Attention, hein, ça va être beaucoup plus compliqué.
Sur le coup de la Libye, c'était assez simple et ça rapportait gros. Bien sûr il vous fallait lâcher un ancien copain, que vous aviez reçu en grande pompes en lui laissant planter sa tente dans les jardins d'un palais de la république. C'était un bon...