Qosmos côté pile, Qosmos côté face
Quand nous avions reçu le président de Qosmos sur le plateau de Techtoc.tv, la question du coeur de métier de Qosmos, et surtout ses implications éthiques, avaient été plus que largement abordées. Pour son PDG, il n'y avait pas d'équivoque, même s'il confiait en début d'interview avoir recentré ses activités sur un métier un peu de différent de la simple "optimisation réseau".
Quand nous avions reçu le président de Qosmos sur le plateau de Techtoc.tv, la question du coeur de métier de Qosmos, et surtout ses implications éthiques, avaient été plus que largement abordées. Pour son PDG, il n'y avait pas d'équivoque, même s'il confiait en début d'interview avoir recentré ses activités sur un métier un peu de différent de la simple "optimisation réseau". Mais en off, quand Eric Horlait, l'un des co-fondateurs de Qosmos s'adresse aux chercheurs du LIP6 qui ont découvert dans Mediapart leur correspondance personnelle dans une proposition commerciale d'Amesys faite aux services Libyens, c'est un son de cloche relativement différent qui nous est servi.
En mars 2012, Reflets rendait public un document sonore qui lui est parvenu anonymement.
Il s'agit d'une intervention d'Eric Horlait venu expliquer pourquoi et comment des captures d'écran du LIP6 se retrouvaient dans les propositions commerciales d'Amesys faites au régime de Kadhafi. Si nous sommes de notre côté parfaitement assurés qu'il ne s'agissait en Libye pas des sondes de Qosmos qui furent mises en production (ce sont celles de l'allemand Ipoque et d'ailleurs, Amesys verse un montant mensuel à Ipoque), Eric Horlait confesse que Qosmos a bien été engagée dans le cadre d'un contrat d'évaluation, visant à tester ses sondes pour élaborer un produit "sur...