Google : la mise en place de l'aspirateur à données personnelles
Dans le précédent article de cette petite saga, nous avons pris le temps de retracer un petit historique des dates phares de Google. Il s'agissait pour le moment d'une belle success story ne laissant transparaitre que bien peu d'ombres au tableau. Il y a aussi ces histoires un peu moins connues que les rachats en chaines de tout ce qui était susceptible de créer de la valeur.
Dans le précédent article de cette petite saga, nous avons pris le temps de retracer un petit historique des dates phares de Google. Il s'agissait pour le moment d'une belle success story ne laissant transparaitre que bien peu d'ombres au tableau. Il y a aussi ces histoires un peu moins connues que les rachats en chaines de tout ce qui était susceptible de créer de la valeur. Mais la plus fantastique histoire de Google, c'est probablement la vitesse à laquelle l'entreprise a su, avec des services "gratuits", mettre en place le plus gros aspirateur à données personnelles du monde.
Quand on opère des services gratuits à l'échelle mondiale, on dispose de grands pouvoir... et donc de grandes responsabilités. Avoir pour devise "don't be evil", c'est bien gentillet. Mais la réalité du business se rappelle généralement assez vite au bon souvenir d'une société. Très vite, dans la fulgurante ascension de Google au sommet du top des requêtes mondiales, une question allait très vite se poser :
Ça coûte combien ces trucs gratuits ?
On le sait depuis l'éclatement de la bulle Internet dont nous parlions dans le premier article de cette série : la gratuité d'un service, particulièrement quand il est mondial et d'une importante volumétrie, ça coute forcément quelque chose... bref c'est tout sauf gratuit. Google a donc retourné le problème en sortant de son chapeau un superbe numéro d'illusionniste : il...