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Dossier
par Antoine Champagne - kitetoa

Géopolitique des câbles et migrations fantômes des armes numériques

Qu'on se le dise, les produits Qosmos n'ont jamais été opérationnels en Syrie ! Thibaut Bechetoille, le patron de la société française le répète à l'envie. Devant la presse, devant les enquêteurs ou les juges qui planchent sur une éventuelle complicité de torture et de crimes contre l'Humanité. Oui, Qosmos a bien participé à un projet d'installation d'un système de surveillance globale en Syrie via le projet ASFADOR, mais non, ses sondes DPI n'ont jamais été opérationnelles.

Qu'on se le dise, les produits Qosmos n'ont jamais été opérationnels en Syrie ! Thibaut Bechetoille, le patron de la société française le répète à l'envie. Devant la presse, devant les enquêteurs ou les juges qui planchent sur une éventuelle complicité de torture et de crimes contre l'Humanité. Oui, Qosmos a bien participé à un projet d'installation d'un système de surveillance globale en Syrie via le projet ASFADOR, mais non, ses sondes DPI n'ont jamais été opérationnelles. Une défense un tantinet désespérée qui semble un peu contredite par certains documents et aspects techniques. En outre, l'aventure syrienne de Qosmos et d'AREA (le consortium qui vendait le système global) pose à nouveau la question de la géopolitique des câbles et de la migration fantôme des armes numériques, contre lesquelles rien n'a été fait. Dans le cas de Qosmos, un document que nous avons pu authentifier laisse entendre que les développements du projet ASFADOR ont pu finalement atterrir en Iran ou être achevés par une société iranienne. Comme des outils BlueCoat avaient fini leur course en Iran ou en Syrie en dépit d'un embargo américain.

Thibaut Bechetoille, PDG de Qosmos extrait d'une vidéo de Tivipro.tv

Comme nous l'avions déjà relevé dans une enquête commune avec Mediapart (premier article, deuxième article, troisième article), les exactions du pouvoir...

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