Et la palme de l'entreprise la plus faux-cul est attribuée à... Atos !
L'éthique à géométrie variable
Il n’est aujourd’hui plus possible de développer des nouvelles technologies sans se demander au préalable si elles sont "souhaitables", selon le PDG d'Atos, Thierry Breton. Il fait mine d'oublier la bienveillance d'Atos vis-à-vis de Philippe Vannier, le patron d'Amesys
Ce n'est pas du greenwashing, c'est de l'AmesysWashing. Le très médiatique patron d'Atos, Thierry Breton, s'est fendu d'un billet sur Linkedin dans lequel il explique que "nous devons aujourd’hui adjoindre, à la question « est-ce techniquement et juridiquement possible ? », la question « est-ce souhaitable ? » - pour nos collaborateurs, pour notre environnement, pour les sociétés dans lesquels nous évoluons. En matière de technologie, les possibilités créent les responsabilités.". C'est beau. Cela nous ferait presque verser une larme. Enfin un patron qui se pose des questions éthiques : est-ce que mon code va servir à tuer des gens ? A les abimer, leur causer du tort ? Mais au moment de sortir notre mouchoir, on y a vu un noeud. Celui que l'on avait fait pour ne jamais oublier que Thierry Breton avait offert une sorte d'asile politique à Philippe Vannier, l'architecte des technologies Amesys qui ont servi à arrêter, à torturer des opposants politiques dans les pires dictatures de la planète.
Thierry Breton a souhaité intégrer dans les statuts de sa société, Atos, une "raison d'être". Être ou ne pas être ? Et si être, comment et pourquoi ? Vous avez deux heures... Les actionnaires d'Atos, ont eux voté le texte suivant à 99,93% (made in North Korea) :
« Notre mission est de contribuer à façonner l'espace informationnel. Avec nos compétences et nos services, nous supportons [note pour le service de...