Bull et Amesys : la boite de Pandore que le gouvernement de François Hollande n'ouvrira pas
Souvenez-vous ! Le 26 février 2011, Reflets met son premier pied dans le plat Amesys avec cet article. Nous écrivions : "Il y a pourtant beaucoup à dire, comme par exemple sur un intégrateur français qui serait allé il y a une dizaine de jours, juste avant les premiers soulèvements de Benghazi, rendre visite aux autorités libyennes pour leur vendre un système d’écoute globale, pour une capacité réseau de 60Gbps.
Souvenez-vous ! Le 26 février 2011, Reflets met son premier pied dans le plat Amesys avec cet article. Nous écrivions : "Il y a pourtant beaucoup à dire, comme par exemple sur un intégrateur français qui serait allé il y a une dizaine de jours, juste avant les premiers soulèvements de Benghazi, rendre visite aux autorités libyennes pour leur vendre un système d’écoute globale, pour une capacité réseau de 60Gbps. Il est souvent difficile de discerner les contours de notre jeu diplomatique, ses enjeux économiques très importants et peut être aussi, de curieux mélanges de genres…" Nous passions alors le bébé à Owni qui réalisait l'enquête que nous n'avions pas le temps de faire et pouvait dès lors (après avoir croisé les informations de quelques sources) publier le nom de cet "intégrateur" mystérieux qui vendait du DPI pour écouter toute la population libyenne : Amesys. En août, le Wall Street Journal tombait par hasard sur l'un des centres d'écoute à Tripoli. Bingo, le logo Amesys ornait tous les murs. Le numéro de téléphone du responsable de l'équipe Eagle (ceux que nous avons appelés #LesDix), le désormais fameux Renaud Roques figurait sur les affiches. L'équipe des #Dix est chapeautée par Renaud Roques, aidé de Thomas Franciszkowski. Les deux compères continuent de voyager et de vendre leurs outils à des pays fâchés avec les Droits de l'Homme. Leurs salaires, rassurons-nous, sont suffisamment conséquents...