Rachat de Bull par Atos ; l'impunité et le cynisme
Nous vous en parlions hier : les politiques de droite comme de gauche ont couvert les agissements des entreprises Amesys et Qosmos. Celles-ci ont pu vendre impunément leurs outils mortifères à toutes sortes de dictatures et d'Etats policiers avec la bénédiction des équipes de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. L'implication de la DGSE dans ces opérations est patente.
Nous vous en parlions hier : les politiques de droite comme de gauche ont couvert les agissements des entreprises Amesys et Qosmos. Celles-ci ont pu vendre impunément leurs outils mortifères à toutes sortes de dictatures et d'Etats policiers avec la bénédiction des équipes de Nicolas Sarkozy et de François Hollande. L'implication de la DGSE dans ces opérations est patente. Toutes les questions des rares parlementaires remettant en question ces ventes ont reçu des réponses à faire pâlir un pipotron de la meilleure facture. Quant aux questions des journalistes, c'est encore mieux, elles n'ont reçu aucune réponse. Reflets a même réussi à se faire traiter de troll par un conseiller de Fleur Pellerin. C'est dire si la consigne "Circulez, il n'y a rien à voir" est érigée en règle ultime dans ce domaine. Hier, Atos a annoncé le rachat de Bull pour 620 millions d'euros. On peut assez logiquement considérer que le marché est libre de se réorganiser comme bon lui semble. Toutefois, il n'est pas complètement idiot de faire un rapprochement pouvant sembler à première vue, hasardeux : ce rachat est une illustration du comportement de ce que le mouvement Occupy appelle les 1%. Impunité à tous les étages, accaparement glouton des richesses dans un laps de temps minime et surtout, sourire en coin, façon de dire aux 99% que l'on se contrfout de ce qu'ils peuvent bien penser et faire. Le vote FN aux européennes participe du rejet...