Qosmos, raconte-nous une histoire (de protocoles)
Se construire une image..., tout un programme pour une entreprise. Le scandale Amesys a poussé les acteurs du Deep Packet Inspection à revoir leur communication. Pour Amesys, cela a consisté à "vendre" son activité d'écoute des réseaux à un actionnaire de la holding détenant Bull et Amesys, histoire de sortir cette activité du "périmètre" de Bull et d'Amesys. Pour Qosmos, dont c'est le seul véritable métier, la donne était plus compliquée.
Se construire une image..., tout un programme pour une entreprise. Le scandale Amesys a poussé les acteurs du Deep Packet Inspection à revoir leur communication. Pour Amesys, cela a consisté à "vendre" son activité d'écoute des réseaux à un actionnaire de la holding détenant Bull et Amesys, histoire de sortir cette activité du "périmètre" de Bull et d'Amesys. Pour Qosmos, dont c'est le seul véritable métier, la donne était plus compliquée. Depuis des mois, son PDG Thibault Bechetoille construit patiemment et sûrement une nouvelle image pour sa société. Selon la nouvelle légende officielle, Qosmos ne fait pas d'écoute massive à l'échelle d'une nation, elle fait de la mesure d'audience et de la gestion de flux dans le secteur des télécoms.
Oui, mais non.
Aujourd'hui, Reflets est en mesure d'expliquer que les sondes de Qosmos sont capables d'identifier des cibles, qui, vous allez le comprendre, n'ont absolument aucun intérêt pour la mesure d'audience ou la gestion des flux chez un opérateur...
Qosmos, une vieille connaissance...
Qosmos est un grand habitué des pages de Reflets. Cette société française est connue pour être l'un des fleurons technologiques de l'hexagone, mais un fleuron dual. L'un de ses fleurons dont on en est encore à se demander si l'on doit en être fier ou sur lequel on doit émettre certaines réserves. Au coeur des interrogations : les métiers...