N'est pas révolutionnaire qui veut, dans le petit monde du journalisme
Ces dernières années, le nombre de "pure players" a drastiquement augmenté. Rue89, Mediapart, Owni, ..., ils sont nombreux dans le petit monde du journalisme à choisir la publication uniquement sur le Net, cet outil formidable de diffusion d'informations. Et tous d'expliquer qu'ils allaient faire un journalisme d'un genre nouveau. Pratiquement révolutionnaire. Ça tombe bien, il y a un désamour croissant des générations actuelles pour la presse. Oui, sauf que, n'est pas révolutionnaire qui veut.
Ces dernières années, le nombre de "pure players" a drastiquement augmenté. Rue89, Mediapart, Owni, ..., ils sont nombreux dans le petit monde du journalisme à choisir la publication uniquement sur le Net, cet outil formidable de diffusion d'informations. Et tous d'expliquer qu'ils allaient faire un journalisme d'un genre nouveau. Pratiquement révolutionnaire. Ça tombe bien, il y a un désamour croissant des générations actuelles pour la presse. Oui, sauf que, n'est pas révolutionnaire qui veut. Peut-être parce que pour faire les journaux "pure players", on a recréé des rédactions très classique, avec des journalistes tout à fait traditionnels, suivant des règles très anciennes ?
Depuis la nuit des temps, les journalistes mettent leur travail, leur "mission", sur un piédestal. Leur rôle est très important. Il consiste à informer le public. Sans eux, le peuple dans son ensemble serait sans doute inculte. Et pour pouvoir être irréprochable dans cette mission d'intérêt public, les journalistes ont adopté en 1938 une "charte" qui fixe les règles d'exercice du métier. Une charte qui mérite d'être un peu revue. En outre, une sorte de jurisprudence du journalisme s'est mise en place. Et s'est figée.
Par exemple, il est convenu que l'on doit donner la parole à ceux qui sont évoqués dans un article. Ils ont le droit de se défendre si besoin. Non ?
Par exemple, le journaliste doit être...