La CNIL tombe (finalement) sur le dos des ayants-droits et de TMG
Après l'HADOPI qui a expliqué dans un language peu diplomatique aux ayants-droits qu'ils feraient bien d'arrêter de raconter du caca de taureau, c'est au tour de la CNIL de les renvoyer dans leurs cordes. Alors qu'une représentante de la CNIL nous assurait il y a encore quelques jours que l'institution ne donnerait probablement pas d'informations sur le contrôle engagé auprès de Trident Media Guard (TMG), il semble que la décision inverse ait finalement pris le pas.
Après l'HADOPI qui a expliqué dans un language peu diplomatique aux ayants-droits qu'ils feraient bien d'arrêter de raconter du caca de taureau, c'est au tour de la CNIL de les renvoyer dans leurs cordes. Alors qu'une représentante de la CNIL nous assurait il y a encore quelques jours que l'institution ne donnerait probablement pas d'informations sur le contrôle engagé auprès de Trident Media Guard (TMG), il semble que la décision inverse ait finalement pris le pas. Dans un long communiqué, la CNIL explique :
Le président de la CNIL a mis en demeure, le 16 juin dernier, les sociétés de perception et de répartition des droits d’auteurs et leur sous-traitant, la société TMG pour insuffisance des mesures de sécurité. En effet, à la suite d’un contrôle effectué au sein de la société TMG, la CNIL a notamment constaté l’insuffisance des mesures de sécurité entourant le traitement mis en œuvre dans le cadre du dispositif dit "de réponse graduée". Les organismes mis en demeure ont trois mois pour assurer une parfaite sécurité de celui-ci.
Il ne s'agit bien entendu que d'une supposition, mais il semble bien que la riposte graduée soit au point mort depuis l'article de Reflets mettant en doute la sécurité informatique de TMG et de ses serveurs de test.
Pour une fois, la CNIL évoque, à mots couverts, il ne faut pas non plus pousser, l'article de la Loi Informatique et Libertés qui impose aux entreprises de mettre en place les...