HADOPI et SCPP : Pourquoi et comment la situation peut dégénérer
Nous vous faisions part, hier, de nos inquiétudes face aux récentes déclarations de Marc Guez, président de la SCPP, sur 01Net. L'analyse de la situation a de quoi ne pas nous plaire. Hier, Numerama revenait également sur le cavalier législatif de Franck Riester, visant à permettre aux ayants-droit de demander un dédommagement. Pour rappel, cette disposition avait été censurée au Conseil Constitutionnel. Nous devrions la revoir passer dans l'hémicycle lundi prochain.
Nous vous faisions part, hier, de nos inquiétudes face aux récentes déclarations de Marc Guez, président de la SCPP, sur 01Net. L'analyse de la situation a de quoi ne pas nous plaire. Hier, Numerama revenait également sur le cavalier législatif de Franck Riester, visant à permettre aux ayants-droit de demander un dédommagement. Pour rappel, cette disposition avait été censurée au Conseil Constitutionnel. Nous devrions la revoir passer dans l'hémicycle lundi prochain.
Soyons clairs, cette disposition faisait partie du deal. Elle permettra certainement aux ayants-droit de se trouver un nouveau prestataire pour jouer les cowboys sur les réseaux P2P... mais ça leur coûtera de fait un peu plus cher. De quoi rappeler que la sécurité a un coût et que ce n'est pas en inscrivant dans la loi une contravention pour négligence caractérisée qu'on fait changer les choses. Et c'est justement de sécurité que nous allons parler.
Si vous avez attentivement lu notre précédent article, vous aurez compris que la SCPP, se faisant le porte parole des ayants-droit (c'est une tradition dans la profession, ce sont toujours les moins représentatifs qui s'expriment au nom de tous), trouvait que l'HADOPI n'était pas assez efficace. Les spécifications du logiciel de “sécurisation” sont pour l'instant très loin d'être satisfaisantes. Tout doit être repensé de A à Z, tant pour des raisons techniques, que d'acceptation...