De plan de sauvetage en plan de sauvetage, pour finir en recession...
Appelez-les comme vous voulez, les spéculateurs fous ou les financiers lucides, ils avaient déjà vu quelques heures après le sommet de Bruxelles que le nouveau plan de sauvetage de l’euro (le quatrième du genre) était voué à ne durer quelques heures, quelques jours au mieux. C’est aussi ce que nous avions dit à nos lecteurs. Dans une série de Tweets, nous expliquions que les effets du plan discuté à Bruxelles seraient éphémères. Mieux : que la prochaine crise serait plus grave.
Appelez-les comme vous voulez, les spéculateurs fous ou les financiers lucides, ils avaient déjà vu quelques heures après le sommet de Bruxelles que le nouveau plan de sauvetage de l’euro (le quatrième du genre) était voué à ne durer quelques heures, quelques jours au mieux. C’est aussi ce que nous avions dit à nos lecteurs.
Dans une série de Tweets, nous expliquions que les effets du plan discuté à Bruxelles seraient éphémères. Mieux : que la prochaine crise serait plus grave.
Et puis est arrivé ce blagueur de George Papandreou. Figurez-vous que le premier ministre grec avait décidé dans son coin de soumettre l’accord de Bruxelles à l’approbation du peuple souverain, via référendum.
Cris d’orfraies partout en Europe. Quoi ? Un référendum ? Mais si les Grecs refusent le plan, c’est toute l’Europe qui s’écroule ? Le président français était paraît-il « consterné » et très colère. A tel point qu’il a « convoqué » George Papandreou pour lui sonner les cloches. Colère prise en compte par George Papandreou qui a finalement jeté l’éponge et même abandonné son poste.
Le premier ministre grec avait placé les dirigeants de ce monde devant une contradiction intéressante : si l’on demande au peuple ce qu’il veut pour lui-même, il va peut-être dire que le mode de gestion de la crise financière mondiale actuelle, ne lui plaît pas.
Prenez les 99% qui occupent un peu toutes les villes, ils ne trouvent pas que ces solutions soient les bonnes....