Bull vend Eagle... à un actionnaire de Crescendo, qui est l'actionnaire principal de... Bull
Début mars 2011, Bull annonçait avoir "signé un accord d'exclusivité pour négocier la cession des activités de sa filiale Amesys relatives au logiciel Eagle, destiné à construire des bases de données dans le cadre d'interception légale sur internet". La vitrine française de l'informatique percevait désormais comme une épide dans le pied son activité d'interception du trafic IP, celle-là même qui avait permis la fusion Bull Amesys.
Début mars 2011, Bull annonçait avoir "signé un accord d'exclusivité pour négocier la cession des activités de sa filiale Amesys relatives au logiciel Eagle, destiné à construire des bases de données dans le cadre d'interception légale sur internet".
La vitrine française de l'informatique percevait désormais comme une épide dans le pied son activité d'interception du trafic IP, celle-là même qui avait permis la fusion Bull Amesys. Il faut dire que la foultitude d'articles parus sur la vente au colonel Kadhafi et surtout, à son beau-frère, Abdallah Senoussi, condamné en France par contumace pour son rôle dans l'attentat du DC10 d'UTA, d'un système d'écoute global des communications des Libyens, n'avait pas aidé à redorer l'image de Bull.
Or, si Philippe Vannier a réussi a prendre la tête de Bull en lui "vendant" Amesys, il ne souhaite plus qu'une chose aujourd'hui, consolider l'existant. Et franchement, il vaut mieux être à la tête de Bull que d'Amesys. C'est bien plus profitable. D'ailleurs, si le gouvernement du changement c'est maintenant ou demain peut-être ferme les yeux sur le rachat par Amesys de Bull (c'est ce à quoi a abouti l'opération), s'il ferme les yeux sur la cession dont nous allons parler, s'il ferme les yeux sur la mise en place d'Eagle au Maroc, s'il valorise publiquement -via Fleur Pellerin au...