Syrie des leaks : hoax et hack sont dans un bateau…
L'article sur le mail de l'entreprise Britam, déjà traité par Kitetoa il y a quelques temps, amène de nombreuses questions sur un sujet en particulier : la "guerre" de l'information. Disons plutôt , la lutte pour influencer l'information : les mails ne tuent personne, ni leur contenu en tant que tel, ceux qui tuent sont sur le terrain, avec des armes bien physiques. De celles que l'on peut tenir dans les mains ou enfiler dans un gros canon.
L'article sur le mail de l'entreprise Britam, déjà traité par Kitetoa il y a quelques temps, amène de nombreuses questions sur un sujet en particulier : la "guerre" de l'information. Disons plutôt , la lutte pour influencer l'information : les mails ne tuent personne, ni leur contenu en tant que tel, ceux qui tuent sont sur le terrain, avec des armes bien physiques. De celles que l'on peut tenir dans les mains ou enfiler dans un gros canon. Mais bien entendu, les intermédiaires pour permettre les massacres ont leur importance…sauf que connaître tous les acteurs est très difficile. Vérifier leur implication, quasi impossible. Mais alors, pourquoi accepter des leaks comme preuve, et pas d'autres ?
La Syrie : un terrain de jeu pour certains ?
Nous avons commencé à expliquer, tenté d'analyser les différents acteurs du conflit syrien dès le mois de mars 2012, un an après le début de la répression féroce de Bachar el-Assad à l'encontre des manifestants demandant son départ. La vision que nous avions de la situation ne correspondait pas à celle de la majorité des grands médias et de nombreux lecteurs, qui avaient "décidé" que la Syrie était une "révolution" similaire à celles des autres printemps arabes. Accuser les combattants rebelles d'être financés par l'Arabie saoudite, le Qatar, était considéré par bon nombre comme une forme de soutien au dictateur. Depuis, les grands média ont...