StopCovid : les boites qui vont travailler dessus sont au top
La sécurité informatique, la protection des données au coeur des préoccupations - Ou pas...
Voici une compilation en article de quelques tweets amusés, postés par l'auteur, sur le choix des entreprises qui vont travailler sur l'application StopCovid. Niveau notions de base en sécurité informatique, ce n'est pas exactement ce qui se fait de mieux...
L'INRIA a publié il y a quelques jours une liste de sociétés qui vont participer au projet d'application StopCovid de contact tracing. Pour ceux qui ont la mémoire des projets pharaoniques (Pensez Louvois le logiciel de paie des arméees ou SAIP l'applicartion d'alerte en cas d'attentat, ou encore, le "cloud souverain") se transformant peu à peu en échecs catastrophiques, toutes les conditions sont réunies. D'énormes SSII alliées à des dizaines d'autres intervenants qu'il va falloir ménager, des réunions sans fin en perspective, des sommes colossales engagées sur un projet franco-français qui ne tient compte de rien sur son environnement (on se contrefout des limitations techniques côté Apple et Google par exemple), application de la méthode La RACHE, bref, on court à la cata.
On ne s'attardera pas trop longtemps, mais tout de même, sur le fait que plusieurs chercheurs de l'INRIA ont signé une tribune contre le développement d'applications comme StopCovid, connaissant trop bien les risques... On trouve dans les signataires des chercheurs de l'INRIA Grand Nancy où se trouve le groupe de recherche Orpailleurs, dont nous parlions dans cet article. On ne se gaussera pas non plus du fait que Dassault, retenu pour son savoir faire en matière de Cloud super souverain hyper sécurisé n'est pas listé par l'ANSSI dans les prestataires qualifié pour le Cloud. On ne rigolera pas en voyant dans le groupe Withings, énorme...