Samuel Laurent et son Décodex : une hystérisation idéologique du journalisme ?
Ce n'est pas en 140 caractères qu'il est possible de faire acte d'analyse et d'échanges constructifs sur un sujet tel que celui de la qualité et du contrôle de l'information. Il est par contre possible de se faire accuser de choses très désagréables en 140 caractères. Comme : faire le jeu de l'extrême droite, ou faire la "publicité d'un site" dans une brève satirique comparative, ou bien encore, de "réfléchir de la même manière que les adeptes de la théorie des reptiliens".
Ce n'est pas en 140 caractères qu'il est possible de faire acte d'analyse et d'échanges constructifs sur un sujet tel que celui de la qualité et du contrôle de l'information. Il est par contre possible de se faire accuser de choses très désagréables en 140 caractères. Comme : faire le jeu de l'extrême droite, ou faire la "publicité d'un site" dans une brève satirique comparative, ou bien encore, de "réfléchir de la même manière que les adeptes de la théorie des reptiliens".
Samuel Laurent, lui, fait ce genre de chose à l'encontre de la rédaction de Reflets, sans aucune retenue. En nous taxant au passage "de geeks libertaires de l'info". Bon, il doit être complexé niveau technologie du doigt, on imagine… Tout ça parce que des brèves à moitié bidons pour montrer le ridicule de son bébé indexation Décodex l'agacent. Oui, Reflets s'amuse avec le ranking en couleur et les commentaires raccourcis sentencieux du Décodex à propos des sites à qui il inflige sa couleur orange, et d'autres, qui ne font pas d'information — comme les magazines TV — mais qui sont référencés comme "fiables". Surréaliste.
Mais le fond de cette affaire, même si nous l'avons déjà traité dans cet article, va plus loin en réalité qu'une simple pantalonnade de jeunes "fact checkers" en mal de projets "innovants" à proposer à leur direction (ça c'est pour les geeks libertaires...