Quand les sites de l'UMP et du PS étaient complètement troués
C'est avec un certain amusement que j'ai lu les tweets et l'article de Bluetouff ce week end à propos du DDoS du site du PS. Lors des dernières élections présidentielles, les sites du PS et de l'UMP étaient totalement troués. Avec un simple navigateur et sans aucun piratage, il était possible de consulter les interfaces d'administrations des adhérents des deux partis. Ce qui donnait l'occasion d'un long article marrant dans le Canard Enchaîné. Bien sûr l'histoire est drôle.
C'est avec un certain amusement que j'ai lu les tweets et l'article de Bluetouff ce week end à propos du DDoS du site du PS. Lors des dernières élections présidentielles, les sites du PS et de l'UMP étaient totalement troués. Avec un simple navigateur et sans aucun piratage, il était possible de consulter les interfaces d'administrations des adhérents des deux partis. Ce qui donnait l'occasion d'un long article marrant dans le Canard Enchaîné. Bien sûr l'histoire est drôle. Mais au delà, c'est la réaction des deux partis qui l'est vraiment. Alors que l'on aurait pu attendre du parti de l'énervé de l'Elysée une réaction furibarde et, pourquoi pas, un dépôt de plainte (on ne sait jamais, il y a toujours des imbéciles), c'est le PS qui s'est montré le plus énervé et comme il y a prescription, je vais vous raconter les dessous de cette histoire, inconnue jusqu'ici du grand public.
Le Canard publie donc un article sur ce défaut de sécurisation, qui fait apparaitre des différences notoires entre le nombre d'adhérents affichés par les services de communication des deux partis et ceux qui s'affichent dans les back offices des sites. Alors que l'UMP fait profil bas et laisse passer l'orage, le PS souhaite discuter de la chose. Nous voilà donc, votre serviteur et l'un des piliers du Canard, dans l'entrée du parti, rue de Solférino, à attendre notre rendez-vous. Passe un François Hollande qui nous...