Qosmos accélèrerait sa présence en Asie et aux États-Unis... ben tu m'étonnes
C'est avec une impatience non dissimulée que Reflets.info attend l'introduction en bourse de Qosmos. Vous savez, cette entreprise française qui ne vend pas de solutions de surveillance aux régimes autoritaires mais dont on retrouve des documentations internes dans les mails d'HBGary vantant les bien faits de sa technologie déployée à l'échelle d'un État...
C'est avec une impatience non dissimulée que Reflets.info attend l'introduction en bourse de Qosmos. Vous savez, cette entreprise française qui ne vend pas de solutions de surveillance aux régimes autoritaires mais dont on retrouve des documentations internes dans les mails d'HBGary vantant les bien faits de sa technologie déployée à l'échelle d'un État... Et voilà que Qosmos a récemment découvert que la Syrie était, peut être, un de ces états au régime un chouia autoritaire auxquels elle ne vend rien... enfin elle aimerait ne plus rien vendre, parce que vous comprenez, on a beau afficher une croissance à presque 4 chiffres, c'est la crise quand même.
Et comme le gros du marché est en train de fondre à vue d'oeil avec ces satanées révolutions dans le monde arabo-musulman, il faut se trouver de nouveaux marchés. C'est un peu ce que nous relatais cet article d'information financière publié dans le Figaro en septembre dernier. Il y a tout d'abord les USA, un pays assez sympa les USA pour Qosmos où le terrain législatif se montre très clément pour accueillir ses sondes aspirateurs de correspondances personnelles : le Protect IP Act. Puis, il y a aussi l'Asie, un marché très ouvert où Qosmos va pouvoir allègrement aller se tirer la bourre avec Alcatel Shanghai Bell (la filiale d'Alcatel "qui n'existe pas" en Birmanie mais qui a réalisé le splendide système de surveillance globale de l'ensemble des communications...