Oh... Le Wall Street Journal retrouve Amesys, filiale de Bull, en Libye
Le 31 mai dernier, Reflets vous présentait les gros ordinateurs souhaités par le député Jacques Myard pour civiliser les Internets : le GLINT, d’Amesys. Nous évoquions à demi mot la présence d'Amesys dans quelques pays dirigés par des dictateurs. Ce papier faisait partie d'une série sur le Deep Packet Inspection, une technologie qui a (en gros) deux utilisations possibles : la gestion du trafic sur les réseaux des opérateurs et, la surveillance des opposants par des dictatures.
Le 31 mai dernier, Reflets vous présentait les gros ordinateurs souhaités par le député Jacques Myard pour civiliser les Internets : le GLINT, d’Amesys. Nous évoquions à demi mot la présence d'Amesys dans quelques pays dirigés par des dictateurs. Ce papier faisait partie d'une série sur le Deep Packet Inspection, une technologie qui a (en gros) deux utilisations possibles : la gestion du trafic sur les réseaux des opérateurs et, la surveillance des opposants par des dictatures. En clair, pour certains, ces outils sont des armes. Hier, nous avons évoqué clairement, cette fois, la présence massive de BlueCoat en Syrie, avant que des journalistes étrangers ne puissent le confirmer sur place. Ce qui ne manquera probablement pas d'arriver. Car une fois les révolutions terminées, il y a des gens pour aller découvrir les activité douteuses des producteurs de DPI. Le Wall Street Journal publie aujourd'hui un article dans lequel il met clairement en cause le français Amesys (Bull) dans l'aide à la traque des opposants au régime du colonel Kadhafi.
On relira donc avec un intérêt particulier et un sourire bien jaune les déclarations d'Olivier Boujart, responsable de l’export chez Amesys et qui déclarait à Owni le 10 juin dernier : “ne pas avoir connaissances des activités du groupe [en Libye]”. A l'époque, Owni avait emboité le pas de Reflets sur le sujet du DPI et fait ce que nous nous refusons de faire pour l'instant : appeler les...