Occupy London : pas pareil…
Le campement des indignés de Londres, en plein cœur de la City, place St Paul, n'est pas celui de la Défense avec ses 10 tentes. En plus ils y sont depuis plus d'un mois, leurs slogans ne sont pas flous ou généralistes ("ça suffit, on est pas contents, c'est pas bien") et leurs actions auprès des politiques sont devenues concrètes. Les indignés, bien qu'à peu près d'accord entre eux, n'en sont pas moins organisés différemment un peu partout sur la planète.
Le campement des indignés de Londres, en plein cœur de la City, place St Paul, n'est pas celui de la Défense avec ses 10 tentes. En plus ils y sont depuis plus d'un mois, leurs slogans ne sont pas flous ou généralistes ("ça suffit, on est pas contents, c'est pas bien") et leurs actions auprès des politiques sont devenues concrètes.
Les indignés, bien qu'à peu près d'accord entre eux, n'en sont pas moins organisés différemment un peu partout sur la planète. Mais leurs différences ne se jouent pas seulement sur l'organisation et le nombre de campeurs capables de "tenir bon" face aux pressions municipales, et donc policières, au final. Le mouvement américain, plus particulièrement celui de New-York a été largement médiatisé. 10 000 manifestants sur le pont de Brooklyn jeudi soir après l'évacuation des campeurs du parc Zuccotti. Reflets a effectué il y a peu un reportage sur le camp des indignés de Los Angeles. Une analyse au sujet de l'aspect révolutionnaire du mouvement est venue ensuite lancer un pavé dans la mare : s'indigner en se tenant loin de la politique ne peut pas permettre une "révolution". C'est-à-dire un changement de système politique. Mais les choses se modifient un peu à ce niveau là…en tout cas à l'extérieur de l'Hexagone, par exemple de l'autre côté du Channel.
A Londres, comme à Barcelone, les indignés commencent à faire de la politique En Angleterre, la...