Obéissance et auto-régulation
Bien. Supposons donc que vous ayez réussi à vous maintenir à court terme, en manipulant les deux outils dont je vous ai déjà parlé. Des tensions sont peut-être apparues. Ce qui est normal ! Ils n'ont pas vocation à durer, seulement à résoudre des situations à courtes échéances. Vous ne pouvez pas les apeurer ni les glorifier éternellement, le mélange n'est pas très stable. Intéressons-nous donc au moyen et long terme.
Bien. Supposons donc que vous ayez réussi à vous maintenir à court terme, en manipulant les deux outils dont je vous ai déjà parlé. Des tensions sont peut-être apparues. Ce qui est normal ! Ils n'ont pas vocation à durer, seulement à résoudre des situations à courtes échéances. Vous ne pouvez pas les apeurer ni les glorifier éternellement, le mélange n'est pas très stable.
Intéressons-nous donc au moyen et long terme. Supposons pour cela, que vous ayez à votre disposition – c'est à dire, à vos ordres – un État déjà organisé. Ce sera probablement le travail de vos prédécesseurs, et il est essentiel pour vous de le maintenir. En effet, ces mêmes prédécesseurs devaient également se faire obéir ! N'hésitez donc pas à conserver leurs outils de travail. Quitte à les modifier subtilement si besoin.
Je m'explique : un État, c'est déjà une formidable bureaucratie. Cette bureaucratie dépend peu du pouvoir en place : son rôle est de faire tourner la machine. Entrées et sorties d'argent, infrastructures et biens publics, etc. Ce sont souvent les premiers interlocuteurs des citoyens. Il convient donc de les ménager : hausse de salaires, embauches, facilités immobilières, que sais-je.
Considérons maintenant la question de l' obéissance. Ce n'est pas la bureaucratie classique qui s'en chargera pour vous. Ce sera plutôt ce qu'on appelle les forces de l'ordre – soit, rappelons-le, des fonctionnaires ayant droit et...