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par shaman

#NousSommes : des citoyens à l'assaut de Montpellier

Les municipales verront-elles la naissance d'une offre politique réellement alternative ?

Les municipales, des élections importantes après deux ans et demi d'un mandat Macron remis en cause par les crises des Gilets Jaunes. Après aussi, des élections européennes, anachroniques, semblant consacrer le duel LREM / RN. Et après la violence démocratique que fut cette réforme des retraites. Beaucoup espèrent une raclée pour LREM, mais pour aller vers quelles alternatives ?

La liste de #NousSommes mise en avant sur les murs du "Quartier Généreux", en plein centre ville

Cet ancrage local qui caractérise les municipales va être une occasion de prendre une photo de la donne politique de notre pays. Et si on la mesure à l'aune de #Montpellier, alors autant dire que c'est un sacré bordel.

Nous avons d'abord eu droit à l'explosion des écologistes. Leur candidate, Clothilde Ollier, donnée gagnante à 19% dans un sondage du 17 Janvier, a été démise par les instances du parti avec ces mots doux d'un cadre de EELV : "C’est une menteuse, une dingue, et donc, de notre part, une erreur de casting" "Si elle avait gagné, les Insoumis auraient pris le pouvoir, elle aurait fait n’importe quoi". Le parti "Ni de gauche, ni de gauche" se retrouve aujourd'hui avec 3 candidats rassemblant respectivement 9%, 7% et 5% des voix. Et voici les écologistes s'éloigner du podium.

Un boulevard pour Phillipe Saurel, maire sortant "convalescent" et candidat de dernière minute qui semble vouloir esquiver tout débat sur son triste bilan. Cet ancien transfuge du parti socialistes, macron compatible, semble suivre la même voie que le pouvoir central avec l'intégration dans sa liste de son ancien opposant de droite Jacques Doumergue. Nous avions déjà eu l'occasion d'évoquer ses turpitudes et son mépris pour le mouvement social dans nos colonnes.

Mais l'offre pour le second tour semble encore très ouverte. Aurons nous Altrad, le milliardaire aux méthodes managériales autoritaires, qui n'avais jamais voté auparavant ? Remi Gaillard dont le seul objectif semble être de faire chier les politiques en mettant un "vrai clown" aux manettes ? Une liste semble gagner en crédibilité et en force et semble avoir ses chances d'arriver au deuxième tour. Une liste citoyenne se revendiquant du municipalisme. Alors arrêtons avec le star-système Montpellierain et place à la démarche et au fond. Présentation du mouvement #NousSommes.

Le mouvement se positionne dans le cadre du municipalisme, annonçant s'inspirer des villes rebelles espagnoles jusqu'au confédéralisme démocratique du Rojava. Ces municipales 2020 ont vu une émergence de nombreuses listes citoyennes en France. Cette tendance était présente chez les Gilets Jaunes avec les groupes de travail sur le sujet aux différentes "Assemblée des assemblées", poussé par la commune de Commercy, hôte de l'ADA numéro 1. Autour de Montpellier d'autres villages se sont lancés, aux Matelles, à Vileneuve les maguelonnes ou à Castelnau-le-lez. #NousSommes met en avant l'auto-organisation pour "construire un rapport de force par l’organisation collective de celles et ceux dont le seul pouvoir est leur nombre". Ils se revendiquent de l'écologie sociale affirmant que "les crises sociales et climatiques sont les deux visages d’un même système". Et ils promeuvent la féminisation de la politique comme "puissant facteur de transformation".

Le mouvement "Barcelone en Commun" a pris la mairie de Barcelone en 2015 à la tête d'une coalition de la gauche radicale et écologiste catalanne. - Julio Erre
Le mouvement "Barcelone en Commun" a pris la mairie de Barcelone en 2015 à la tête d'une coalition de la gauche radicale et écologiste catalanne. - Julio Erre

Leur constat de la situation de la ville et de la société, ont le lit dans leur manifeste. Extraits :

Ils ont

Ils promettent l’alternative mais ne font guère mieux que d’emprunter la contre-allée de la route qui les mène toujours au même point. Surplombant la ville depuis leurs bureaux perchés dans des quartiers toujours plus futuristes, on s’étonne de constater à quel point ils manquent de vision.

Ils disent aimer leur ville, vantent la diversité de ses habitants, mais c’est le prix du mètre carré qui dicte où habiter : les pauvres sont relégués aux extrémités, les classes moyennes surendettées. Promoteurs, applaudissez !

Nous sommes

Notre système est non seulement à bout de souffle mais il emporte dans son sillage nos chances de survie.

Nos leviers d’actions au niveau local sont puissants : c’est bien ici que se jouent les décisions structurantes en matière de construction, de logement, de transport, d’utilisation des ressources, de gestion des déchets. Nous rejetons la course à l’autodestruction.

La démocratie locale est le contexte d’organisation de notre résilience.

Le mouvement voit le jour en septembre 2018 durant un festival d'Alternatiba à Montpellier. Il se réunit dans une première agora réunissant 150 personnes en Novembre 2018. Le mouvement de Gilets Jaunes est en train de d'occuper l'espace médiatique propageant ses idées révolutionnaires. Mais derrière le rideau, #NousSommes mène sa course de fond avec la mairie en ligne de mire. Ils investissent les différents quartiers de Montpellier pour se faire connaitre et agréger des soutiens. On les croise dans les grandes mobilisations de l'hiver 2018. Tous les deux mois, ils se réunissent en Agora afin de discuter des sujets de fond et de stratégie. Un palier est passé en Juillet 2019 avec l'annonce que #NousSommes proposera une candidature à l'élection municipale de Mars 2020. La course est lancée.

Troisième Agora du mouvement en Juin 2019 dans le quartier populaire de Figerolles à Montpellier - #NousSommes
Troisième Agora du mouvement en Juin 2019 dans le quartier populaire de Figerolles à Montpellier - #NousSommes

La candidate, Alenka Doulain, va émerger au terme d'une soirée intense d'élections sans candidats. Dans ce format, personne n'est pressenti mais le candidat est choisi en fonction de critères co-décidés et d'échanges critiques. L'ancienne appartenance à EELV de la candidate sera par exemple évoquée comme point négatif. Mais elle finit par faire consensus et accepte de porter cette responsabilité. Et ce choix semble vite s’avérer le bon. Une campagne d'affichage massif d'un style assez flashy rentre d'abord le nom de la candidate dans l'esprit des montpellierain. Mais bientôt celle-ci commence à se faire remarquer sur scène. Le 26 Février, elle réussit son "Grand Oral des Municipales" face a ses concurrents. Le 4 Mars, la voilà à Paris pour rencontrer ses soutiens de la France Insoumise, elle y décrit la méthode et l'analyse qui est faite par le mouvement à Montpellier. Enfin le 5 Mars c'est le grand meeting. 1000 montpellierains ont répondu présents, ils pourront écouter sur scène les détails de comment se passeront les premiers 100 jours aux commandes de la mairie. Quatennens, le coordinateur de la France Insoumise, fera le déplacement pour parler des retraites. Alenka déroulera un discours inspirant à l'image du programme qui vient de sortir : "Un nouvel espoir"

Avec une élection, à propos de laquelle le directeur régional de l'Ifop déclarait : "L'élection à Montpellier est la plus incertaine de France", avec un maire sortant au plus bas et avec pas moins de 9 candidats à plus de 7% dans le dernier sondage et donc susceptibles d'accéder au second tour, il était temps de se pencher sur l'offre politique pour déterminer si on était face à un potentiel renouveau ou à une potentielle #FakeNews. Nous sommes allés rencontrer #NousSommes et Sebastien, le co-directeur de campagne et accessoirement travailleur dans une association d'éducation populaire et militant des questions de justice écologique et sociale.

Lorsque j'ai annoncé que j'allais vous rencontrer, on m'a dit : "#NousSommes ? mais c'est Alenka, #NousSommes ? ah oui, d'accord, j'ai vu les affiches !". Et puis nous avons eu votre adversaire, Rémi Gaillard qui vous a lancé cette pique : "ce n'est plus #NousSommes, c'est #JeSuis". Que répondez vous à ceux qui notent cette personnalisation de votre campagne, paradoxale pour un mouvement citoyen ?

Quand on a lancé le mouvement #NousSommes, on s'est dit qu'on allait s'appuyer sur les choses qui avaient fonctionné, notamment "Barcelone en commun", le mouvement municipaliste en Catalogne. On a regardé et on a vu qu'il y avait beaucoup de choses qui avaient dysfonctionné dans les luttes sociales ou dans les mouvements politiques qui portaient des valeurs avec lesquelles on était proches. On s'est dit, ça ne sert à rien de se faire plaisir, on va re-employer les codes qui peuvent nous permettre de gagner une élection municipale. Or, les gens votent pour quelqu'un qu'ils connaissent. Nous on a zéro notoriété, notre tête de liste désignée par le collectif a zéro notoriété. Donc il a fallu faire un énorme travail de montée en notoriété. C'est pour ça qu'on a fait une affiche centrée sur Alenka.

Il y a un exemple qu'on prend souvent, c'est ce qui s'est passé en 2001 avec les "Motivés" à Toulouse, qui ont fait un travail incroyable pour justement associer les quartiers populaires et les quartiers de centre ville autour d'une dynamique collective. Ils se sont ramassés aux municipales alors qu'ils avaient une vrai force politique, en partie parce que il n'y avait pas d'incarnation et cela ne s'est pas traduit dans les urnes. La première victime de cette incarnation, c'est la tête de liste, Alenka, pour laquelle cette personnalisation n’était pas un souhait. Mais comme elle le dit souvent, elle s'est retrouvée là, portée par le collectif, plébiscité par le collectif et donc maintenant elle assume ça par devoir.

Le "Quartier Généreux" du mouvement, en plein cœur du centre-ville
Le "Quartier Généreux" du mouvement, en plein cœur du centre-ville

Les détails de votre programme sont sortis il y a quelques jours. Vos mesures ont été approfondies, en émerge une impression de réalisme. Mais vous n'avez ouvert le plateforme participative qu'en mi-décembre avec les grandes lignes d'un programme déjà défini. Les votes sur les propositions ne dépassent pas 85 voix. Qu'elle est la réelle portée citoyenne de ce programme ? Comment a-t-il été construit et qu'elles en sont les inspirations ?

Au démarrage de #NousSommes, on se dit "nous on est des militants associatif, on a une forme d'expertise mais en même temps on en a marre d’être dans la posture de l'avant garde éclairée qu'ont souvent les militants associatifs. On voit que 1: ça ne fonctionne pas et que 2: on passe à coté plein de vitalité démocratique et une expertise d'usage des habitants. Dès le départ on a fait des agoras de rues, de proximité. On a mis un moment à structurer la façon dont on allait construire ce programme pour qu'il soit le plus large possible. Aujourd'hui il y a 150 personnes qui ont contribué au programme de #NousSommes. C'est vraiment inédit dans cette ville. On aurait pu être 1500, on est 150, c'est une réussite mais ça a ses limites.

La plateforme on l'a lancée en se disant bien que c’était pas une fin en soi. Si tu pense que tu fais du participatif juste avec une plateforme en ligne et 1500 votes, tu te leurres parce que tu passe à coté de plein de gens. La plateforme, c'est juste un outil parmi d'autres. On a fait par exemple aussi des nichoirs à oiseaux pour que les gens mettent leurs propositions. Si on est au pouvoir la plateforme continuera à exister parce que certaines personnes arrivent à s'exprimer par ce biais là. Mais il y aura plein d'autres façons pour faire en sorte que les gens participent véritablement. Et nous on est des militants de l'éducation populaire au début, donc les méthodes pour faciliter la participation des gens on les connait, il y en a et il suffit d'avoir la volonté pour les mettre en oeuvre.

Pour certains militants, ce qui a d'abord émergé de votre programme, c'est son aspect sécurité. Il y a quelques jours, Yannick Jadot annonçait que la sécurité était devenue un enjeu essentiel pour EELV et qu'ils renonceraient à désarmer la police municipale à Perpignan et Villeurbanne. Une tribune dans France Culture faisait remarquer que la France Insoumise n'était pas en reste sur ce thème. Comment expliquez vous l'appropriation de cette thématique par des partis qui n'en sont pas familier. Et qu'est ce qui a présidé à la mise en avant de cette thématique dans votre programme ?

Une chose très très simple, la cohérence entre nos discours et ce qu'on fait. Grosso modo, on a dit qu'on était un mouvement d'habitants et donc on a fait énormément de rencontres avec des habitants. Et quand tu va voir les habitants à Montpellier, un des premiers sujets dont ils te parlent, quand tu leur demande c'est quoi vos problèmes, c'est quoi vos colères, c'est la question de la sécurité. Donc si #NousSommes, un mouvement qui se prétend citoyen et populaire, ne parle pas du premier sujet dont on lui parle quand il fait du porte à porte, nous serions déconnectés. Donc les gens nous parlent de sécurité, nous, avec eux, on répond à cette question là. En plus, abandonner ces questions pour des raisons idéologiques à d'autres forces politiques, c'est pour moi une connerie.

Au départ on est des militants de l'éducation populaire et le tout départ de #NousSommes, il se fait autour de l'auto-organisation, inspiré de la méthode Alenski. Donc on se retrouve à taper aux portes dans les quartiers populaires de Montpellier, à récolter la colère et à essayer de l'organiser, d'organiser des communautés. Et donc pour nous c'est tout à fait cohérent de prendre non pas les sujets qu'on a décidé nous mêmes, mais les sujets qui nous sont remontés. Encore aujourd'hui on a des gens qui disent "Mais pourquoi vous mettez pas plus en avant l'écologie ? alors que quand même au début vous êtes un mouvement écolo ?". Parce que le programme écologique de #NousSommes est le meilleur programme de toute la campagne, mais voilà on a aussi d'autres aspects qu'on met bien en avant.

Dépôt de la candidature du mouvement en préfecture et signature d'une charte éthique "Zero Tambouille"  - #NousSommes
Dépôt de la candidature du mouvement en préfecture et signature d'une charte éthique "Zero Tambouille" - #NousSommes

Vous êtes soutenu par la France Insoumise, et les numero 4 et 8 de votre liste se sont déjà présentés à des élections pour ce parti. Et Alenka a déjà milité pour EELV jusqu'en 2015. Que répondez vous a ceux qui craignent le "Citizen Washing". Quel est votre positionnement par rapport aux partis politiques ? Vous situez-vous sur une ligne politique ? Vous revendiquez vous des affiliations plus larges ?

Nous, comme je t'ai dit, on s'inspire du mouvement municipaliste "Barcelone en Commun" qui est une des formes les plus aboutie de renversement des formes habituelles de rapport de forces entre les forces politiques et les forces sociales. A Barcelone, c'est le mouvement social qui a réussi à fédérer derrière lui des forces politiques et pas l'inverse, ce qui est d'habitude le cas. En tant que militant associatif, on nous demande avant les élections si on veut être 6ème, 8ème, 12ème sur les listes. Quand on s'est lancé en 2018, on a dit qu'il y avait un "bloc du commun" important autour de deux forces politiques qui sont "la France Insoumise" et "les Verts". On a constaté que, à l’échelle locale, ces deux appareils étaient incapables de produire des idées et produisaient des guerres d'ego insupportables. Donc on est allé voir ces deux forces politiques et on leur a dit : "nous on veut fédérer le peuple, on veut fédérer les habitants. Par contre on veut pas faire la tambouille ou l'union de la gauche, c'est pas notre sujet. Donc vous avez qu'à vous coucher et venir derrière nous. Vous aurez toute votre place dans le mouvement #NousSommes mais pas plus que les autres, pas moins. Et surtout on fait avec nos méthodes démocratiques". De cette ligne, on a pas bougé d'un iota depuis le début.

La France insoumise s'est retrouvée dans cette démarche et elle a soutenu #NousSommes sans aucunes contreparties, ni de places, ni de taille de logo. EELV, eux, nous ont dit pendant des mois "Ah oui, c'est quand même chouette ce que vous faites". Puis les élections européennes sont passées par là, ils ont pris la grosse tête et nous ont dit "on va y aller tout seul". Ils nous ont même dit "Mettez-vous derrière nous". Le coup de "Vous êtes sympas mais il y a des gens dont c'est le métier". Enfin on a eu un processus de désignation qui est complètement inédit avec une élection sans candidats au scrutin majoritaire. Et dans ce cadre là, des gens de la France Insoumise se sont retrouvés à des places diverses et variées - il y en a 10 sur la liste. Rany est numéro 4, Julien est numéro 8, mais voilà ça a été un choix non pas sur l'appartenance à une formation politique mais parce qu’ils avaient fait un travail de terrain. La France insoumise n'est pas en sous-marin chez #NousSommes, elle fait partie du mouvement , elle le soutient.

Vous avez été crédité entre 13 et 7% des voix. Vous pourriez créer la surprise. Comment vous préparez-vous à assumer le pouvoir ? Comment combattrez-vous les anciens réseaux politiques présents sur la ville ou les groupes de pressions économiques. Avez vous défini un cadre d'alliance pour le second tour et pour l’éventuelle gestion du pouvoir ?

Je commence dans l'ordre chronologique. Dans ce mouvement, ceux qui décident c'est ceux qui font, ce qu'on a appelé l'autogestion collective. Ceux qui décideront de ce que nous ferons au second tour, ce sont les 65 colistiers et pas comme la loi le permet, juste la tête de liste. Les colistiers établiront en fonction des forces en présence des scénarios: "avec cette force là on pourrait la soutenir", "celle-là jamais on s'associera avec elle", "avec elle on pourrait faire fusionner, ou pas". On ne le saura qu'en fonction du résultat de dimanche.

Après, qu'est ce qu'on fera si on est au pouvoir ? Le fait que dans notre liste, il n'y ait personne qui soit expert de la politique et compte tenu de la façon dont s'est construit ce mouvement, nous, on considère qu'on a les meilleures personnes car ce sont celles qui auront le courage de faire le véritable changement qui s'impose pour notre ville. Ils ne sont tenus par aucuns groupes de pressions ou lobby. En plus, on a mis en place tout un tas de garde-fou, un code éthique pour les élus incluant la révocation possible mi-mandat. Et puis on s'appuie sur l'experience de "Barcelone en Commun". La maire de Barcelone dit souvent "un pied dans l'institution, mille pieds dehors". Une fois qu'on aura conquis le pouvoir, on continuera à permettre aux contre-pouvoirs d'exister, voir même, on les renforcera. Les contre-pouvoirs, ce sont les groupes d'habitants qui font de l'auto-organisation pour faire chier les institutions, les associations, ... Ce qui se fait à Montpellier depuis 40 ans c'est qu'on achète ces contre-pouvoirs pour que soit ils plient, soit ils dégagent. Nous on va les financer pour qu'ils fassent leur travail.

Enfin, on a le programme le plus abouti sur l'ensemble des sujets , on a les meilleurs experts de la ville, les habitants et les experts associatifs. La dessus, franchement, ça va être facile.

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