Non, les grenades offensives n’ont jamais été interdites par l’État français
L’arsenal déversé le mardi 15 août par la gendarmerie dans les rues et les champs de Saudron, non loin de Bure (Meuse), a une nouvelle fois montré comment le "maintien de l’ordre" se traduit maintenant par des opérations de provocation militaro-policière causant de nombreuses blessures et mutilations.

Pourtant, plus personne n’utilise le terme de "grenade offensive", on les affuble de termes techniques comme "assourdissante", de "désencerclement", de "dispersion"… Tout ça parce qu’après la mort de Rémi Fraisse, le ministère de l'Intérieur a fait croire à tout le monde qu’il allait les "interdire", alors que n’était visé qu’un seul modèle, l’OF-F1 (modèle SAE 410 du fabricant Alsetex, groupe Lacroix), de conception militaire et en dotation dans la seule gendarmerie. (En réalité, elles n'ont été que "suspendues", leur interdiction formelle...